Le 21 avril, Steve Pieczenik, ex-envoyé spécial du président Jimmy Carter, a nommément accusé Israël d’avoir commis le 11 Septembre.
Il s’agit là d’un « lanceur d’alerte » qui sera, faisons-en ici le pari, totalement ignoré par la presse française traditionnelle et les réseaux associatifs.
Jeudi 21 avril, Steve Pieczenik était l’invité de la web-tv radiophonique américaine InfoWars.
L’homme, aujourd’hui retraité, était notamment l’envoyé spécial du président Carter en Italie pour négocier avec les Brigades rouges lors du kidnapping de l’ex-président du Conseil italien Aldo Moro. En 2008, un documentaire – diffusé par France 5 – contenait l’une des rares interviews audiovisuelles de Pieczenik, présenté alors comme l’ancien « chef de la cellule anti-terroriste » (visible à partir de 28’20).
Toujours en 2008, Pieczenik avait rédigé un livre dans lequel il affirma que les États-Unis avaient délibérément « sacrifié » Moro pour garantir la « stabilité » de l’Italie. Cette révélation lui vaut désormais des poursuites judiciaires, intentées à la fois par les États-Unis et l’Italie.
Faut-il y voir la cause de ses divulgations, en guise de représailles contre son gouvernement, sur le 11 Septembre ?
En mai 2011, cet homme du sérail avait déjà dénoncé la mise en scène de la capture de Ben Ladenqui serait mort – selon lui – du syndrome de Marfan, dès 2001.
Près de cinq ans plus tard, à la date du 21 avril 2016, Pieczenik refait parler de lui sur les réseaux sociaux : sa vidéo-confession de 47 minutes avec Alex Jones, interviewer en chef d’InfoWars, a déjà cumulé plus de 88 000 vues en 5 jours.
Dans sa version courte de quinze minutes, la vidéo comporte l’essentiel des propos tenus par Pieczenik : celui qui fut longtemps membre (jusqu’en 2012) de l’ultra-élitiste Council on Foreign Relations tient désormais des déclarations explosives.
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Il sera difficile aux chasseurs de conspirationnistes de le discréditer en lui apposant la carte de l’antisémitisme : Pieczenik est issu d’une famille juive d’origine russo-polonaise qui a échappé à l’Holocauste.
Son dernier ouvrage, un roman intitulé Teodora est d’ailleurs consacré à sa « mère yiddish » partie vivre « le rêve américain ».
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