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Le blog de l'information alternative et de la santé naturelle

La campagne annuelle de promotion de la vaccination "antigrippale" bat son plein

12 Octobre 2016 , Rédigé par motarcs Publié dans #Vaccinations

Comme tous les ans, et chaque année avec une insistance de plus en plus lourde, on assiste à un véritable matraquage médiatique pour inciter la population à se faire vacciner contre cette "maladie extrêmement grave" qu'est la grippe. Pour tenter de rendre le message plus attractif et convaincant, on n'hésite pas à embaucher de plus en plus d'acteurs, de journalistes et autres personnages du show-biz pour en faire une promotion acharnée, comme pour n'importe quel hamburger, poudre à laver ou charcutaille….

Le dépliant envoyé aux personnes visées en priorité (les + de 65 ans, femmes enceintes et autres personnes éventuellement fragilisées par diverses pathologies chroniques !) sonne carrément le tocsin ! C'est bien connu la terreur fait vendre….

Jugez plutôt, je cite mot pour mot le flyer envoyé par la Sécu aux personnes qu'elle considère "fragiles" :

"Même en cas de faible épidémie, les risques liés à la grippe restent élevés, surtout chez les personnes fragiles.

L'année dernière 77 % des cas de GRIPPE admis en réanimation étaient des séniors +65ans, des malades chroniques, des femmes enceintes.

Pour éviter l'hospitalisation, passez à la vaccination.

Et au verso on continue avec :

5 bonnes raisons de passer à la vaccination contre la grippe.

LA GRIPPE EST DANGEREUSE, elle peut provoquer des complications graves : pneumonie, aggravation d'une maladie chronique existante, perte d'autonomie… voire des décès. (1)

LA GRIPPE EST IMPREVISIBLE, les virus changent d'une année sur l'autre. On ne peut prévoir l'arrivée de l'épidémie. Alors n'attendez pas pour vous faire vacciner ! (2)

LE VACCIN SAUVE DES VIES, il aide à combattre le virus et réduit le risque de complications graves. C'est le meilleur moyen de se protéger : ainsi il réduit le risque de décès liés à la grippe de 35% en moyenne chez les 65 ans et plus. (3)

LE VACCIN EST SANS DANGER. Les effets indésirables sont sans gravité : petite fièvre, douleur et rougeur au point d'injection. (4)

LE VACCIN PROTEGE VOTRE ENTOURAGE, il réduit le risque de transmission à vos proches. (5)

POUR EVITER L'HOSPITALISATIN, PASSEZ A LA VACCINATION." (6)

Voyons ce qu'en dit le Professeur de biologie agrégé, Michel Georget dans le dernier numéro de la revue de la LNPLV (Ligue Nationale Pour la Liberté de la Vaccination).

"La grippe : une maladie virale.

Il existe de nombreux virus grippaux pouvant s'attaquer à l'homme; ils sont classés en trois groupes : A, B et C. Les plus importants et les plus virulents sont ceux du groupe A. Ils portent à leur surface deux types de marqueurs désignés par les lettres H et N associées à des chiffres qui caractérisent les sous-groupes. On a connu ainsi la grippe asiatique (H2N2) en 1957, la grippe de Hong-Kong (H3N2) en 1968, la grippe aviaire (H5N1) en 2005 et la grippe porcine (H1N1) en 2009. La grippe espagnole de 1918 fut également du type H1N1.

Les antibiotiques étant inefficaces contre les virus, ils ne sont utilisés en cas de grippe que pour traiter ou prévenir les infections bactériennes éventuellement concomitantes.

Il persiste encore aujourd'hui beaucoup de zones d'ombre à propos de l'épidémiologie de la grippe :

  • Pourquoi des populations éloignées les unes des autres sont-elles atteintes en même temps par le même virus ? (7)
  • Où se trouvent les virus en dehors des périodes d'épidémie ? (8)
  • Quels sont les facteurs qui déclenchent les épidémies et ceux qui les arrêtent ?

La réponse à ces questions réside peut-être, au moins partiellement, dans la découverte du rôle de la vitamine D dans le renforcement de l'immunité. Elle permet en effet de déclencher la production par l'organisme de molécules antimicrobiennes toxiques. En période hivernale, la diminution de l'ensoleillement entraîne une moindre production de vitamine D par la peau sous l'action des rayons ultra-violets. Ainsi, les virus grippaux pourraient être toujours présents mais n'entraîneront des pathologies que chez des sujets dont l'immunité est affaiblie par la baisse de vitamine D.

Les épidémies apparaissent d'abord dans l'hémisphère sud avant de se propager dans l'hémisphère nord. Dans nos régions on en connaît donc les caractéristiques à l'avance (contagiosité, virulence). (9)

Comment sont fabriqués les vaccins ?

Les virus étant des organismes très simplifiés, leur multiplication ne peut se faire qu'en infectant des cellules vivantes. Le matériel de choix est l'œuf de poule embryonné. Les virus que l'on obtient sont ensuite inactivés par des produits chimiques (formaldéhyde ou formol par exemple). Les vaccins contiennent généralement 2 souches du groupe A et une du groupe B. Les virus grippaux ayant la capacité de se modifier (muter), la composition des vaccins varie chaque année.

Ainsi, d'après le relevé épidémiologique hebdomadaire de l'OMS n° 10 du 11 mars 2016, les souches recommandées pour la saison 2016/17 sont les suivantes :

  • A/California/7/2009 (H1N1), comparable donc à celle ayant circulé en 2009,
  • A/Hong Kong/4801/2014 (H3N2), comparable à celle ayant circulé en 2014,
  • B/Brisbane/60/2008

Les ampoules vaccinales peuvent également contenir un adjuvant, destiné à renforcer la réaction immunitaire, comme ce fut le cas en 2009.

Risques liés à la vaccination antigrippale

Il est difficile d'avoir une évaluation fiable des effets secondaires puisque la pharmacovigilance n'enregistre, comme pour toutes les autres vaccinations ou accidents médicamenteux, que 1 à 10% des effets indésirables. De plus, cette vaccination concerne principalement les personnes âgées dont beaucoup souffrent par ailleurs d'autres pathologies.

Quoi qu'il en soit, la littérature médicale rapporte des cas d'asthme, de diabète, de purpura (baisse des plaquettes sanguines entraînant des hémorragies sous-cutanées) au niveau des membres inférieurs mais aussi des problèmes cardiaques, vertiges, encéphalites, des troubles neurologiques parmi lesquels le syndrome de Guillain-Barré. Il s'agit d'une maladie auto-immune se manifestant par une paralysie progressive des membres commençant par les membres inférieurs mais pouvant s'étendre dans les cas les plus graves aux muscles de la face, de la déglutition et aux muscles respiratoires. Des décès ont même été enregistrés, sinon la régression spontanée des troubles peut se faire en quelques semaines ou quelques mois mais cette maladie nécessite une surveillance étroite.

En 1936, la survenue de centaines de cas de ce syndrome aux Etats-Unis après une campagne de vaccination antigrippale, a conduit à l'arrêt de la vaccination.

Lors de l'épisode de la grippe porcine H1N1 de 2009, certains vaccins contenaient un adjuvant particulier, le squalène, qui a provoqué de nombreux cas de narcolepsie en Scandinavie, en Angleterre mais aussi en France. Il s'agit là encore d'une maladie auto-immune provoquant des accès de somnolence irrépressible pouvant s'accompagner d'un effondrement du tonus musculaire entraînant des chutes inopinées.

Une efficacité non démontrée

Plusieurs raisons permettent de comprendre l'efficacité discutable de cette vaccination.

Tout d'abord, plusieurs mois s'écoulent entre l'isolement des virus, la détermination de leur type et la mise sur le marché des vaccins. Il arrive donc que les virus circulant durant l'hiver ne correspondent pas à ceux qui ont été retenus pour fabriquer les vaccins, lesquels sont de ce fait inopérants. C'est ce qui s'est produit notamment ces deux derniers hivers.

A cela il faut ajouter le fait que toutes les composantes qui contribuent à la qualité des réactions immunitaires s'affaiblissent avec l'âge. Pour cette raison, la vaccination annuelle des personnes âgées n'est peut-être pas le meilleur cadeau qui leur soit fait. C'est d'autant plus vrai que la vaccination annuelle peut devenir contre-productive en raison de ce que les immunologistes appellent "le péché originel antigénique" : le système immunitaire a tendance à répondre aux premiers vaccins plutôt qu'aux suivants.

Le Professeur Floret a d'ailleurs déclaré au journal Le Figaro le 16.02.2015 : "Il y a une impossibilité statistique à prouver les bénéfices du vaccin. Le système immunitaire ayant tendance à se dégrader dans le temps, ce public (personnes âgées) réagit moins bien aux vaccins en général et à celui de la grippe en particulier".

Des études de grande ampleur ont été conduites par la collaboration Cochrane, organisation internationale indépendante à but non lucratif dont l'objectif est de mettre à disposition des informations actualisées et fiables sur l'efficacité des interventions en soins de santé. Dans le cas de la vaccination antigrippale ces études ont permis de conclure qu'il n'y avait pas de preuve d'une efficacité préventive ni de données convaincantes de tolérance concernant les effets indésirables.

Après le fiasco de la pandémie H1N1 de 2009 (10), des auditions publiques ont été conduites en 2010 à l'Assemblée Nationale concernant la gestion de cette pandémie. Dans son audition, le Professeur Flahault a déclaré : "du point de vue individuel, le vaccin contre la grippe est connu pour être très peu efficace et il l'est d'autant moins qu'on est âgé", ajoutant dans le cadre plus spécifique des milieux hospitaliers, "on n'a jamais fait la preuve que la vaccination du personnel apportait le moindre bénéfice pour les patients ou même pour le fonctionnement des hôpitaux". Quant au cas des personnes âgées : "bien que systématiquement utilisée, la stratégie de ciblage des populations à risques n'a jamais été évaluée".

Si les spécialistes le disent …

Néanmoins la vaccination antigrippale reste recommandée.

Une étude menée dans "La Recherche" en 1994 révélait qu'il y a un débat au sein des professionnels de la santé publique. Deux points de vue s'opposent : le premier, défendu par un spécialiste de médecine familiale de New-York, soutient que pour les personnes âgées, sans facteurs de risque, l'efficacité de la vaccination n'est pas démontrée (ce que confirment les données de la collaboration Cochrane), le second considère au contraire que toutes les personnes âgées de plus de 65 ans doivent être vaccinées quel que soit leur état de santé.

On aura compris que le second courant l'emporte en France. Nous sommes d'ailleurs leaders dans ce domaine, puisque dès 1994 plus de 55% des personnes à risque étaient vaccinées, alors que ce pourcentage n'était par exemple que de 25% en Grande-Bretagne, 23% en Suisse, 22% en Italie, 19% en Allemagne et …. 5% au Portugal. Ces pays n'ont pas pour autant été ravagés par la grippe.

Intéressant également le point de vue de l'armée qui s'était déjà montrée assez ouverte dès 1973 en admettant le refus de vaccination pour les appelés du contingent. Dans son calendrier vaccinal, destiné aux personnels militaires (hors professionnels de santé), la vaccination antigrippale n'est obligatoire que tous les trois ans, que les personnels soient en métropole ou en opération extérieure. Les militaires risquent donc moins le péché originel antigénique !

Alors, que faire ? (11)

Le plus sage est peut-être de consommer de la vitamine C bio et de la vitamine D, puisque ces deux vitamines s'avèrent avoir un rôle protecteur.

Le Docteur Neveu, dont les travaux sont bien connus de la plupart d'entre nous, soignait les personnes âgées des maisons de retraite avec du chlorure de magnésium.

Tout cela à faire sous le contrôle de votre médecin, homéopathe de préférence parce qu'étant plus ouvert à ce type de prévention et de traitement.

Michel Georget."

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Notes :

(1) Elle peut surtout aggraver la maladie chronique pré-existante par un affaiblissement supplémentaire du sujet. Ce que l'on fait aussi en lui injectant un vaccin, puisque son système immunitaire devra "s'occuper" du cocktail qu'on vient de lui injecter, au lieu de ne s'occuper que de la maladie chronique…. ce qui permettra à cette dernière de devenir plus virulente et à l'extrême causer le décès .... que l'on mettra fort opportunément sur le "dos" de la grippe ! Ce qui permet de publier des chiffres totalement fantaisistes sur la mortalité grippale, les personnes décédées étant dans la quasi totalité des cas porteuses de maladies chroniques préexistantes à la grippe.

(2) Le texte ci-dessus le commente amplement : la supposée protection ne pourra dans le meilleur des cas qu'être tout à fait approximative, car vu la capacité des virus à muter, ceux du vaccin ne seront jamais les mêmes que ceux du virus prédominant en circulation. Et dans l'organisme de chaque personne porteuse du virus de la grippe, le virus mutera différemment, en fonction du terrain qu'il va rencontrer, mutation qui lui permettra de s'adapter au mieux au milieu qu'il colonise....

(3) Mensonge pur et simple : il est rigoureusement impossible de faire la preuve de cette affirmation. On ne peut prétendre que c'est grâce au vaccin qu'une personne n'a pas eu la grippe, puisqu'on ne sait pas si sans vaccin elle l'aurait contractée ou non. Une fois vaccinée, impossible de revenir en arrière !!! C'est totalement abusif et mensonger !!!

(4) Il est de plus en plus notoire et admis (sauf dans les milieux intéressés par la vente des vaccins) que les vaccins PEUVENT être dangereux. On ne peut pas prétendre qu'un même produit administré à des millions de personnes différentes aura le même effet, et ne pourra pas provoquer d'accidents graves.

(5) Encore une ineptie : qu'on donc à craindre les personnes vaccinées de celles qui ne le sont pas, puisqu'elles devraient être protégées par leur vaccin ???

(6) Là c'est carrément du chantage et des menaces.

(7) Si l'on peut concevoir comme le fait le Professeur M.Georget que l'affaiblissement du système immunitaire expose à l'émergence des virus grippaux, la deuxième partie de cette question est totalement inexplicable : POURQUOI les mêmes virus partout ??? et surtout quasi en même temps ???

(8) Un virus ne pouvant survivre et se multiplier que sur des cellules vivantes, il est donc évident que nous les hébergeons, comme les milliards d'autres bactéries et autres virus de nos organismes qui ne deviennent pathogènes que lorsque certaines conditions sont remplies.

(9)Peut-être parce que dans l'hémisphère sud se trouve la plus grande proportion de populations qui vivent dans des conditions d'hygiène précaire, et sont donc forcément plus "fragiles"….

(10) Il faut se souvenir que le terme pandémie désigne une épidémie mondiale, planétaire. Or ce terme n'a pu être employé que parce que l'OMS a décidé courant 2009 de modifier les critères qui définissent la pandémie… Là aussi on nage en plein mensonge….

(11) Pour les personnes désireuses d'aller plus loin, je leur recommande la lecture de deux ouvrages du Professeur de biologie agrégé Michel Georget :

  • Vaccination, les vérités indésirables et
  • L'apport de la vaccination à la santé publique.

A lire aussi les divers articles sur le sujet de la vaccination en général :

http://infoalternative.over-blog.fr/tag/vaccinations/

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