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Le blog de l'information alternative et de la santé naturelle

Le soja, une mode, mais pas vraiment très recommandable

6 Novembre 2010 , Rédigé par motarcs Publié dans #Alimentation, nutrition, diététique

Le soja est une légumineuse qui contient des phytoestrogènes, comme l'avoine, le maïs et l'orge, mais à concentration supérieure. S'il peut jouer un rôle de régulation physiologique, par exemple en péri ménopause, en corrigeant une insuffisance oestrogénique sans dommage chez certaines femmes, chez d'autres, il peut engendrer des actions ou réactions hormonales propices à l'induction, la stimulation, la multiplication de cellules cancéreuses. Comme tous les oestrogènes, les phytoestrogènes peuvent, selon les cas, alimenter directement une tumeur oestrogénodépendante, ou engendrer une réactivité hormonale hypophysaire susceptible d'induire ou d'accélérer le mécanisme cancéreux.


La valeur absolue de la dose reçue ne fait rien car l'effet final reste relatif par rapport à chaque personne. Ce qui veut dire qu'il ne peut y avoir de dose standard : le même taux journalier ingéré par deux personnes sera substitutif pour l'une, alors que pour l'autre il sera insuffisant pour freiner les mécanismes de régulation impliqués.


Si des travaux scientifiques ont prouvé l'activité oestrogénique du soja, la clinique la confirme, s'il en était besoin : des femmes mises sous traitements anti-oestrogéniques pour un cancer du sein voient disparaître les bouffées de chaleur induites par cette thérapeutique en prenant des gélules de soja ! Dans le même temps, ce produit naturel semblant bénéfique pour la malade se retourne contre elle, puisqu'il augmente le taux élevé d'oestrogènes que justement l'on essaie de diminuer.


Il en est de même pour le yam ou igname, patate douce contenant un saponoside (diosgénine), précurseur hormonal de la DHEA, hormone surrénalienne, et de la progestérone, hormone sécrétée par les ovaires.


Ainsi, toute substance à activité hormonale, qu'elle soit d'origine végétale ou chimique, apporte-t-elle une information que l'organisme intègre, reconnaît et traite selon sa structure génétique, ses besoins métaboliques de base et adaptatifs.

Le caractère naturel ou synthétique d'une hormone disparaît devant sa fonction. Or une loi incontournable (énoncée dans la Théorie Endocrinienne du Terrain par le Dr C. DURAFFOURD) régit le système endocrinien : l'activité d'une hormone est toujours relative par rapport à celle des autres hormones, la même hormone peut avoir une action régulatrice, stimulante, freinatrice, inductrice de réactivités, et ce, de façon physiologique ou pathologique selon les besoins métaboliques, l'état d'équilibre ou de déséquilibre de l'organisme, dans une fonctionnalité générale, spécifique de chacun.

Il est certain qu'absorber en aliments (ou en compléméents alimentaires) des substances qui ont des propriétés hormonales n'est jamais anodin.

En donner à des enfants, de plus à des nourrissons (laits de soja), en cas d'intolérance au lactose du lait de vache, risque de perturber gravement leur système endocrinien.

Tout comme croire qu'une femme peut, lors de sa ménopause, compenser ses effets "indésirables" (bouffées de chaleur, etc.) par la prise d'hormones, qu'elles soient naturelles ou de synthèse, sans non plus perturber tout son équilibre hormonal est un leurre qui peut parfois être lourd de conséquences.

 

De plus en plus de recherches récentes tendent à démontrer que compenser un "manque" quelconque de l'organisme par la prise de la (ou des) substances manquantes, sous quelque forme que ce soit, permet à l'organisme de retrouver son équilibre antérieur.

Il s'agit là d'un raisonnement simpliste et mécaniste, dont la médecine actuelle raffole (ça rapporte), mais le corps humain est bien plus complexe que cela, et ne se laisse pas manipuler de façon aussi "primaire".

 

Ce sujet sera bientôt développé dans des articles à paraître sur ce blog prochainement.

 

Voici un autre article concernant le soja, paru il y a quelques années déjà dans la revue NEXUS n° 9

 

Soja : Conséquences d'une information manipulée.


3 eme symposium international sur le soja

Chaque année, les recherches sur les effets du soja et des composants des graines de soja sur la santé semblent augmenter de façon exponentielle. De plus, les recherches ne se développent pas seulement dans les principaux domaines étudiés tels que le cancer, les maladies cardiaques et l'ostéoporose ; de nouvelles découvertes suggèrent que le soja possède des avantages potentiels qui pourraient être plus étendus que ce que l'on pensait auparavant.


C'est ce qu'écrit Mark Messina, Docteur en médecine, Président général du Troisième Symposium International sur le Soja qui s'est tenu à Washington DC en novembre 1999.


Pendant quatre jours, des scientifiques bien subventionnés rassemblés à Washington ont présenté des exposés à une presse admirative et à leurs sponsors - United Soybean Board, American Soybean Association, Monsanto, Protein Technologies International, Central Soya, Cargill Foods, Personal Products Company, SoyLife, Whitehall-Robins Healthcare et les comités de défense du soja de l'Illinois, de l'Indiana, du Kentucky, du Michigan, du Minnesota, du Nebraska, de l'Ohio et du Dakota du Sud.


Le symposium a marqué l'apogée d'une campagne de marketing vieille de dix ans destinée à faire accepter au consommateur le tofu, le lait de soja, la glace de soja, le fromage de soja, la saucisse de soja et les dérivés du soja, en particulier les isoflavones de soja comme la génistéine et la diadzen - composants semblables à des œstrogènes contenus dans les graines de soja. Il a coïncidé avec une décision de la FDA (l'Office de contrôle pharmaceutique et alimentaire des États-Unis), annoncée le 25 octobre 1999, autorisant les produits "pauvres en graisse saturée et en cholestérol" qui contiennent 6,25 grammes de protéines de soja par portion, à revendiquer leurs bienfaits sur la santé.

Des céréales pour le petit déjeuner, des pâtisseries, des produits de consommation courante, des préparations alléchantes et des substituts de viande ont alors pu être vendus sous des labels vantant avec insistance leurs bienfaits sur la santé cardio-vasculaire, du moment que ces produits contenaient une grosse cuillerée à café de protéines de soja pour chaque portion de 100 grammes.

LA COMMERCIALISATION DE "L'ALIMENT PARFAIT"

"Imaginez un peu que vous puissiez cultiver l'aliment parfait. Non seulement cet aliment fournirait une alimentation à un prix abordable, mais il serait en plus délicieux et facile à préparer de diverses façons. Ce serait un aliment sain, sans graisse saturée. En fait, vous cultiveriez une fontaine de jouvence potentielle pour retrouver une deuxième jeunesse." C'est Dean Houghton, journaliste à The Furrow2, magazine publié en 12 langues par John Deere, qui écrit cela. Cet aliment idéal aiderait à prévenir, et peut-être à enrayer, certaines des maladies les plus redoutées dans le monde. Vous pourriez cultiver ce produit miracle sur divers sols et sous divers climats. Sa culture régénérerait la terre au lieu de l'épuiser... cet aliment miracle existe déjà... C'est le soja."


Imaginez un peu. Les agriculteurs l'ont fait et ils ont planté davantage de soja. Ce qui était jadis une culture mineure, répertoriée dans le catalogue de 1913 du Ministère de l'Agriculture des États-Unis (USDA) non pas comme un aliment mais comme un produit industriel, couvre aujourd'hui 36 millions d'hectares des terres cultivées en Amérique. Une grande partie de cette récolte sera utilisée pour nourrir les poulets, les dindes, les porcs, les vaches et les saumons. Une autre importante partie sera compressée pour produire de l'huile pour la margarine, les matières grasses et les vinaigrettes.

Les avancées technologiques permettent de produire une protéine de soja isolée à partir de ce que l'on considérait jadis comme un déchet de fabrication - les fragments de soja dégraissés, riches en protéines - et de transformer ensuite une chose à l'apparence et à l'odeur affreuses en produits consommables par l'homme.


Les arômes, les conservateurs, les édulcorants, les émulsifiants et les nutriments synthétiques ont transformé l'isolat de protéines de soja, vilain petit canard de l'industrie agro- alimentaire, en une Cendrillon du Nouvel Age.


Ce nouvel aliment digne d'un conte de fées a été commercialisé non pas tant pour sa beauté que pour ses vertus. Auparavant, les produits à base d'isolat de protéines de soja étaient vendus en tant qu'additifs et substituts de viande - stratégie qui n'a pas réussi à créer la demande escomptée chez les consommateurs. L'industrie a changé d'approche. "La façon la plus facile de faire accepter un produit dans la société la moins riche", a dit un porte-parole de l'industrie, "c'est de faire consommer le produit à sa juste valeur dans une société plus riche.


" Le soja est donc aujourd'hui vendu au consommateur ayant un certaine classe, non pas en tant qu'aliment bon marché, l'aliment des pauvres, mais en tant que substance miracle qui préviendra les maladies cardiaques et le cancer, chassera les bouffées de chaleur, consolidera les os et préservera à jamais notre jeunesse. La compétition - viande, lait, fromage, beurre et œufs - a été bien entendu diabolisée par les organes gouvernementaux concernés. Le soja fait office de viande et de lait pour une nouvelle génération de végétariens vertueux.


Le marketing coûte cher, en particulier quand il doit être soutenu par la "recherche", mais il y a énormément de fonds disponibles. Tous les producteurs de soja payent une somme obligatoire dont la valeur est estimée entre 0,5 et 1 pour cent du prix net des graines de soja sur le marché. Le total - quelque chose comme 80 millions de dollars par an - finance le programme de United Soybeans destiné à "renforcer la position des graines de soja sur le marché et à maintenir et développer les marchés intérieurs et étrangers afin qu'ils utilisent les graines de soja et les produits à base de soja". Les comités régionaux de défense du soja du Maryland, du Nebraska, du Delaware, de l'Arkansas, de Virginie, du Dakota du Nord et du Michigan apportent 2,5 millions de dollars supplémentaires pour la "recherche".


Des entreprises privées telles que Archer Daniels Midland apportent aussi leur contribution. En une année, ADM a déboursé 4,7 millions de dollars pour faire de la publicité dans Meet the Press et 4,3 millions de dollars pour en faire dans Face the Nation.6 Des cabinets de relations publiques les aident à convertir des projets de recherche en articles de journaux et en texte publicitaire, et des cabinets juridiques font pression pour obtenir des réglementations favorables de la part du gouvernement. Les fonds d'IMF financent des usines de transformation du soja dans des pays étrangers, et les politiques de libre-échange assurent la continuité des abondantes exportations de soja vers l'étranger.
La pression visant à avoir davantage de soja a été implacable et a touché le monde entier. On trouve aujourd'hui la protéine de soja dans la plupart des pains vendus en supermarché. On l'utilise pour transformer "l'humble tortilla, aliment mexicain de base fabriqué à partir du maïs, en une "super-tortilla' enrichie en protéines qui devrait enrichir l'alimentation des près de 20 millions de Mexicains vivant dans une extrême pauvreté".


En Grande Bretagne, les publicités de Allied Bakeries pour un nouveau pain enrichi en soja visent les femmes ménopausées qui cherchent à se débarrasser des bouffées de chaleur. Les ventes s'élèvent à 250000 pains par semaine.

 
L'industrie du soja s'est offert les services de Norman Robert Associates, un cabinet de relations publiques, afin "que les menus des cantines scolaires proposent davantage de produits à base de soja".

 

En guise de réponse, le Ministère de l'Agriculture des États-Unis a proposé de supprimer la limite fixant à 30% maximum la proportion de soja dans les repas scolaires. Le programme NuMenu autoriserait l'utilisation illimitée du soja dans les plats proposés aux élèves. En rajoutant du soja dans les hamburgers, les crêpes de maïs farcies et les lasagnes, les diététiciens peuvent obtenir un contenu total en graisses inférieur à 30% de calories, respectant ainsi les ordres du gouvernement. "Avec les aliments enrichis en soja, les élèves reçoivent de meilleures rations de nutriments et moins de cholestérol et de graisse."


Le lait de soja a affiché les plus gros grains, grimpant en flèche de 2 millions de dollars en 1980 à 300 millions de dollars aux États-Unis l'an dernier.

 

Les récentes avancées dans l'industrie agro-alimentaire ont transformé la boisson asiatique grise, peu épaisse, amère, au goût de haricot, en un produit acceptable par les consommateurs européens - un produit au goût de milk-shake, mais avec la culpabilité en moins.


Les miracles de la transformation, un bel emballage, des publicités massives et une stratégie marketing mettant l'accent sur les bienfaits potentiels du produit sur la santé expliquent l'augmentation des ventes chez tous les groupes d'âge. Par exemple, des rapports selon lesquels le soja prévient le cancer de la prostate ont rendu le lait de soja acceptable aux yeux des hommes d'une cinquantaine d'années. "Vous n'avez pas besoin de forcer la main à un quinquagénaire pour lui faire essayer le lait de soja," déclare Mark Messina. Michael Milken, ancien financier spécialisé dans les obligations fortement spéculatives, a aidé l'industrie à se défaire de son image de hippie en s'efforçant de consommer quotidiennement 40 grammes de protéines de soja, efforts annoncés à grand renfort de publicité.


Aujourd'hui l'Amérique, demain le monde entier. Les ventes de lait de soja augmentent au Canada, bien que là-bas le lait de soja coûte deux fois plus cher que le lait de vache. Des usines de transformation du lait de soja surgissent dans des endroits comme le Kenya.


Même la Chine, où le soja est vraiment l'aliment des pauvres et où les gens réclament davantage de viande, et pas du tofu, a choisi de construire des usines de transformation de soja à la mode occidentale plutôt que de développer des herbages de type occidental pour le bétail.

LA FACE OBSCURE DE CENDRILLON

La propagande à l'origine des ventes miraculeuses de soja est d'autant plus remarquable que, il y a seulement quelques années, la graine de soja était considérée comme impropre à la consommation - même en Asie. Sous la dynastie Chou (1134-246 avant Jésus-Christ), le soja représentait l'une des cinq céréales sacrées, avec l'orge, le blé, le millet et le riz. Cependant, l'idéogramme représentant la graine de soja, qui remonte à une date encore plus ancienne, indique qu'au départ on ne l'utilisait pas comme aliment ; car, alors que les idéogrammes des quatre autres céréales montrent une plante constituée d'une graine et d'une tige, celui du soja accentue la structure de la racine. Les écrits sur l'agriculture de l'époque mentionnent souvent le soja et son utilisation dans la rotation des cultures. Apparemment, le plant de soja était à l'origine utilisé comme une méthode de fixation de l'azote.

 
Ce n'est qu'après la découverte des techniques de fermentation, sous la Dynastie Chou, que l'on a utilisé le soja comme aliment. Les premiers aliments à base de soja étaient des produits fermentés tels que le tempeh, le natto, le miso et la sauce de soja. Plus tard, peut-être au 2ème siècle avant Jésus-Christ, des scientifiques chinois ont découvert que l'on pouvait condenser une purée de graines de soja cuites avec du sulfate de calcium ou de magnésium (plâtre de moulage ou sel d'Epsom) pour faire un lait caillé onctueux et pâle - le tofu ou fromage de soja. L'utilisation de produits fermentés et condensés à base de soja s'est bientôt étendue à d'autres régions orientales, notamment au Japon et à l'Indonésie.


Les Chinois ne consommaient pas des graines de soja non fermentées, comme ils le faisaient avec d'autres légumes tels que les lentilles, parce que la graine de soja contient de grandes quantités de toxines naturelles ou "anti- nutriments". Parmi ces substances, il y a d'abord de puissants inhibiteurs d'enzymes qui bloquent l'action de la trypsine et d'autres enzymes nécessaires à la digestion des protéines. Ces inhibiteurs sont de grosses protéines, soigneusement enveloppées, qui ne sont pas complètement désactivées au cours d'une cuisson ordinaire. Elles peuvent provoquer de sérieux troubles gastriques, une digestion insuffisante des protéines et des déficiences chroniques dans l'absorption des acides aminés. Dans des expériences effectuées sur des animaux, des régimes riches en inhibiteurs de la trypsine provoquent une hypertrophie et des états pathologiques du pancréas, dont le cancer.

 
Les graines de soja renferment aussi de l'hémaglutinine, substance qui favorise la formation de caillots en faisant s'agglutiner les globules rouges.
Les inhibiteurs de la trypsine et l'hémaglutinine sont des inhibiteurs de la croissance. Des rats nourris avec du soja contenant ces anti- nutriments n'arrivent pas à se développer normalement. Les composants réducteurs de croissance sont désactivés au cours de la fermentation ; par conséquent, une fois que les Chinois eurent découvert comment faire fermenter la graine de soja, ils ont commencé à introduire des aliments à base de soja dans leur alimentation.

Dans des produits condensés, les inhibiteurs d'enzymes se concentrent dans le liquide plutôt que dans la pâte. Ainsi, dans le tofu et le fromage de soja, les réducteurs de croissance sont moins nombreux mais pas totalement éliminés.


Le soja renferme aussi des goitrogènes - substances qui dérèglent la fonction thyroïdienne. Les graines de soja sont riches en acide phytique, présent dans le son ou les cosses de toutes les graines. C'est une substance qui peut bloquer l'absorption des minéraux essentiels - calcium, magnésium, cuivre, fer et surtout zinc - dans l'intestin. Bien que ce ne soit pas un mot familier, l'acide phytique a été étudié en long et en large. Dans les écrits médicaux actuels, il existe littéralement des centaines d'articles sur les effets de l'acide phytique. Les scientifiques s'accordent généralement à dire qu'une alimentation à base de céréales et de légumes riches en phytates joue un rôle dans les carences en minéraux très fréquentes dans les pays du Tiers-Monde.

 

Les analyses montrent que le calcium, le magnésium, le fer et le zinc sont présents dans les végétaux consommés dans ces régions, mais la forte teneur en phytates d'une alimentation à base de soja et de céréales empêche leur absorption.


Parmi les céréales et les légumes que l'on a étudiés, la graine de soja possède l'un des taux de phytates les plus élevés, et les phytates contenus dans le soja sont extrêmement résistants aux techniques habituelles de réduction des phytates telles qu'une longue et lente cuisson.

 

Seule une longue période de fermentation réduira de façon significative la teneur en phytates des graines de soja. Lorsque l'on consomme des produits condensés à base de soja tels que le tofu avec de la viande, les effets de blocage des minéraux des phytates sont réduits.

 

Les Japonais mangent traditionnellement une petite quantité de tofu ou de miso au milieu d'un bouillon de poisson riche en minéraux, suivie d'une portion de viande ou de poisson.
Les végétariens qui consomment du tofu et du fromage de soja comme substituts de viande et de produits laitiers risquent de graves carences en minéraux. Les conséquences d'un manque de calcium, de magnésium et de fer sont bien connues ; celles concernant le zinc le sont moins. On appelle le zinc le minéral de "l'intelligence" parce qu'il est indispensable pour un développement et un fonctionnement optimums du cerveau et du système nerveux. Il joue un rôle dans la synthèse des protéines et la formation du collagène ; il participe au mécanisme de contrôle de la glycémie et nous protège ainsi du diabète ; il est indispensable au bon fonctionnement du système reproducteur. Le zinc est un composant- clé de nombreux enzymes vitaux et joue un rôle dans le système immunitaire. Les phytates contenus dans les produits à base de soja perturbent l'absorption du zinc plus que celle de tout autre minéral.

 

Une carence en zinc peut donner l'impression de "planer", état que certains végétariens peuvent confondre avec le "sommet" de l'illumination spirituelle.


En Amérique, on dit que les Japonais de la seconde génération sont devenus plus grands que leurs ancêtres parce qu'ils ont bu du lait. Certains chercheurs suggèrent que la vraie raison à cela est la teneur réduite en phytates de l'alimentation américaine - quelles que puissent être ses autres carences - , faisant remarquer que tant les enfants asiatiques que les enfants américains qui n'ont pas assez de produits à base de viande et de poisson pour compenser les effets d'une alimentation riche en phytates, souffrent fréquemment de rachitisme, de retard et d'autres problèmes de croissance.

 

Et aussi cet article sur le soja qu'il faut avoir lu, car très détaillé sur le mode de production :

 

SOJA : TROP BON POUR ETRE VRAI
Par Brandon Finucan et Charlotte Gerson


Dans la dernière lettre de notre courrier santé Gerson novembre-décembre nous avons publié un article très populaire sur les aspects négatifs du soja intitulé «les produits du soja sont-ils dangereux ? » Alors que dès 1966 il y avait une recherche considérable sur les substances dangereuses du soja, vous serez surpris aujourd’hui de trouver des articles sur le soja qui le déclare un produit proche d’un produit miracle. Du fait que les produits du soja deviennent populaires par la publicité nous nous sentons obligés de faire part de notre inquiétude à ce sujet.

L’industrie du soja en Amérique
En 1924, la production du soja dans les USA était seulement de 1,8 million d’âcres, mais en 1954 la surface de la culture passait à 18,9 millions. Aujourd’hui, la culture du soja aux USA est la troisième du pays avec 72 millions d’âcres en 1998, fournissant plus de la moitié de la demande mondiale.
La plupart du soja est transformé en nourriture animale et huile de soja pour assaisonnement, margarine. Sur les usages traditionnels du soja alimentaire, seulement les sauces au soja sont largement consommées dans le mode
alimentaire américain. Le tofu, qui représente 90 % de la production du soja en Asie a augmenté sa popularité aux USA, et on peut se demander si le soja n’est pas devenu aujourd’hui une nourriture de consommation à grande échelle.
Depuis maintenant plus de 20 ans, l’industrie du soja a mis au point de multiples usages de ce produit développant ainsi de nouveaux marchés pour sa consommation. A votre supermarché local vous y trouver du soja sous forme de
fromage, lait, hamburgers et hot-dog, glace, yogourt, huile végétale, formule alimentaire pour bébé et farines (juste pour en nommer quelques unes). Ces articles sont souvent vendus avec mention : contenu faible en matières grasses, produit sans lait ou haute teneur en protéines, substitut de la viande pour végétariens. Mais la dénomination soja est souvent absente sur l’emballage. Aujourd’hui une quantité alarmante équivalente à 60 % de la nourriture sur les rayons des supermarchés américains contiennent des dérivés du soja (c’est à dire : farine de soja, protéines végétales, huile de soja partiellement hydrogénée). Quand vous regardez la liste d’ingrédients et regardez réellement le contenu du «menu moyen américain », depuis l’amuse-gueule et repas rapide (fast food) au repas portion congelé, le soja y est abondamment présent.

Ou le soja cause problème :
Ici à l’institut Gerson, nous pensons que les aspects positifs du soja sont surestimés par rapport à son potentiel de nuisance. Le soja contient en fait une grande quantité de substances dangereuses. Une parmi elles est l’acide phytique, aussi appelé phytates. Cet acide organique est présent dans l’enveloppe de toutes les graines et légumes, mais aucune n’en a la haute teneur du soja. Ces acides en grande quantité bloquent l’assimilation des minéraux essentiels comme le calcium, le magnésium, le fer et spécialement le zinc. Ajouté au grand problème du phytate, les graines de soja sont très résistantes aux procédés de réduction du phytate, telle que la cuisson lente prolongée dans le temps.
Le soja contient aussi des inhibiteurs de protéases. Ces inhibiteurs bloquent la prise de trypsin et autres enzymes que le corps a besoin pour la digestion. La cuisson normale ne détruit pas ces antinutriments dangereux qui peuvent causer de sérieuses indispositions gastriques, réduire le procédé de la digestion des protéines et peuvent ainsi conduire à des déficiences chronique dans l’assimilation des acides aminés.
En plus, le soja contient aussi de l’hémagglutinine, une substance qui promeut l’agrégation et qui cause les globules rouges de s’agréger entre eux. Ces agrégats de globules rouges sont incapables d’absorber correctement l’oxygène pour le distribuer dans tous les tissus de l’organisme, ne pouvant pas ainsi maintenir un bon état de santé cardiaque. L’hémagglutinine et l’inhibiteur de trypsine sont tous deux des substances qui retardent la croissance. Le fait de fermenter le soja ne désactive pas l’inhibiteur de trypsine et l’hémagglutinine, la précipitation et la cuisson ne le font
pas non plus. Quoique ces inhibiteurs d’enzymes soient réduits à plus bas niveau par la précipitation du soja comme dans le tofu, ils ne sont pas tous ensemble éliminés.
Seulement après une longue période de fermentation (comme dans la fabrication du miso et du tempeh) le phytate et la teneur en «antinutriments » sont diminués, mettant ainsi la potentiel nutritif du soja accessible au système digestif humain. La haute teneur en substances dangereuses dans le soja sous forme de produits précipités remet en question sa valeur nutritive d’une façon générale et représente un minimum de danger potentiel.

 

Qu’en est-il au sujet des études :
Durand les années récentes, plusieurs études ont été menées au sujet de l’effet du soja sur le santé humaine. Le résultat de ces études, largement bâclées par différentes firmes de l’industrie du soja, ont largement été en faveur du soja. Les premières affirmations sur les bénéfices du soja sur la santé ont été basées sur une mauvaise science. Les arguments en faveur de la consommation du soja pour les patients cancéreux tendent à montrer des incidences basses de cancer du sein, colon et prostate parmis les Asiatiques ignorant complètement des faits tangibles.
Les études soutiennent que les femmes asiatiques sont beaucoup moins exposées au cancer du sein que les femmes américaines, mais on omet de dire dans ces études que les femmes asiatiques ont un mode d’alimentation qui est totalement différent de celui des américaines. Dans la diète standard asiatique on mange beaucoup plus de produits naturels, beaucoup moins de viande grasse, plus de légumes et poissons. Leurs aliments ont aussi une teneur moindre en produits chimiques et toxines, du fait qu’ils mangent moins de nourriture industrielle (conserves, surgelés). Ces études sont très vraisemblablement influencées par le fait que l’incidence de cancers augmentent parmis les Asiatiques qui immigrent aux USA et adoptent le mode alimentaire américain. Bien sûr ce changement dramatique de mode alimentaire non rigoureux d’un point de vue scientifique va de pair avec un changement de style de vie. Faisant abstraction de la diète, du style de vie, et soutenant que la réduction de la consommation de soja dans l’alimentation de ces asiatiques américanisés est un facteur primaire du cancer est en définitive un jugement comme mentionné précédemment. Le changement global de diète et de style de vie doit être pris en considération pour arriver à une conclusion correcte.

Un article connu, écrit par Jane E. Allen, AP Science Writer, intitulé, «les scientifiques suggèrent plus de soja dans la diète », cite au cours d’un symposium, beaucoup de conférenciers discutant les avantages probables du soja sous le tire, «l’impact sur la santé des protéines de soja ». Toutefois, cet article dit que le symposium au prix de 50'000.- dollars avait été sponsorisé par la société Protéine Technologie Internationale de Saint-Louis, une firme subsidiaire de DuPont qui fabrique des protéines de soja. Dans le cours du même symposium, Thomas Klarkson, professeur de médecine comparative de l’université Wake Forest, dit que «la thérapie par substitution des hormones a été un échec d’un point de vue de santé publique. » non pas parce que le Premarin est connu de provoquer le cancer de l’utérus ou d’autres cancers des organes féminins, mais parce que seulement 20% des femmes qui pourrait en bénéficier le prennent. »
D’autres arguments populaires en faveur du soja disent que les produits fermentés, comme le tempeh ou natto, contiennent de haut niveaux de vitamine B-12. Toutefois, ces arguments oublient de mentionner que la vitamine B-12 du soja est une B-12 analogue inactive, pas utilisée comme vitamine dans le corps humain. Quelques chercheurs spéculent que cet analogue, peut actuellement servir à bloquer l’absorption de la B-12. Il a été aussi trouvé que des réactions allergiques au soja sont beaucoup plus communes qu’à tous les autres légumes. Même l’Académie
américaine de pédiatrie admet qu’une exposition au soja dès le jeune âge par les formules alimentaires pour bébé, peut être une cause majeure d’allergies au soja chez les enfants et adultes.

 

Dans ce livre classique, Une Thérapie de Cancer- Résultats de 50 cas (p. 237), le Dr Gerson met «le soja et les produits du soja » sur la liste «interdite » des nourritures pour ses patients. A cette époque son grand souci était de deux ordres : la haute teneur en huile du soja et des produits dérivés du soja, et les fortes réactions allergiques au soja. Les graines de soja peuvent ajouter jusqu’à 9 grammes de matières grasses par ration alimentaire dans le repas normal de l’américain.

 

Les procédés d’extraction
Les procédés qui rendent le soja mangeable sont aussi les mêmes procédés qui le rendent immangeable. Dans la fermentation du soja, le procédé implique que les pois de soja soient réduits en purée et trempés dans une solution alcaline. La solution de purée est ensuite chauffée à environ 115 degrés à l’intérieur d’un système de cuisson à pression. Ce chauffage et trempage détruit presque tout, mais pas entièrement les mauvais nutriments. En même temps, ceci a l’effet indésirable de dénaturer les protéines des pois de soja les rendant ainsi très difficiles à digérer et
réduisant grandement leur efficacité. Malheureusement, la solution alcaline produit aussi une substance carcinogène : la lysinealine, qui réduit le niveau déjà bas du contenu de cystine dans le soja. La cystine joue un rôle essentiel dans la
détoxication du foie, permettant à notre corps de filtrer et d’éliminer les toxines. Sans une quantité suffisante de cystine, le complexe de protéines de soja devient sans utilité, à moins que la diète soit complémentée avec de la viande riche en cystine, oeufs ou produits laitiers- ce qui est loin d’être une option pour les patients du Dr Gerson.


Pour ce qui concerne les bienfaits du soja, celui ci contient de larges entités d’acides gras oméga-3, mais ceux-ci sont particulièrement sujets à devenir rance quand soumis à grande température et pression. Malheureusement la haute pression et température sont requises pour éliminer l’huile du soja. Avant que le soja arrive sur votre table, il est soumis à un procédé rigoureux d’extraction de son huile. De l’hexane et autres solvants sont mis en contact afin de faciliter l’enlèvement de l’huile, laissant des traces de ces produits toxiques dans le produit commercial. L’hexane par
définition est «un parmi les cinq liquides hydrocarbones transparents C6H14 de la série des paraffines. » et ne peut être bénéfique, quelque soit la diète alimentaire.
Après extraction de l’huile, les flocons dégraissés sont utilisés pour former les trois produits de base de protéine de soja. A l’exception de la farine de soja non dégraissée, tous les produits du soja contiennent des traces de solvants
carcinogènes.


Expériences personnelles
J’ai reçu cette lettre en novembre 1998 : « J’ai consommé du lait de soja pendant 12 ans sans problèmes. J’ai 

commencé à avoir des palpitations cardiaques il y a 9 mois.
J’ai pensé que j’étais peut-être sous l’effet de la ménopause, mais en fait je ne l’étais pas. J’ai rajouté plus de potassium et magnésium à ma diète ainsi que la vitamine E.
Je n’ai noté aucun changement. Je buvais déjà du café décaféiné et j’ai aussi supprimé le sucre de mon café. J’ai perdu 2 kilos et me sentais vraiment bien à l’exception de mes palpitations. J’ai essayé l’ail mais rien ne m’aidait. Récemment j’ai contracté de la bronchite chronique et pouvais uniquement boire de l’eau parce que même le lait de soja me donnait des quintes de toux. J’ai ensuite réalisé qu’après quelques jours mes palpitations s’étaient arrêtées. Je n’ai fais aucun rapprochement parce que je n’aurais jamais pensé que le lait de soja en soit la cause. Dès que j’ai
recommencé à boire le lait de soja, mes palpitations ont repris. J’ai ensuite arrêté le lait pendant une semaine et changé de marque. Seulement 30 minutes après avoir bu un grand verre de lait de soja, mes palpitations ont repris leur cours. J’ai noté qu’il faut ensuite 24 à 36 heures pour que mon coeur reprenne son battement normal. Je me suis demandé si vous aviez rencontré de telle situation en rapport avec le soja dans le cours de votre recherche. Je sais que ceci ne rentre pas dans la définition d’une allergie, mais il doit y avoir un rapport. J’ai appelé le fabriquant du lait de soja, mais il ne m’a été d’aucune aide. Je suis très contrariée car je ne bois que de l’eau et du lait de soja par habitude.

 

MORALITE : Nos habitudes nous gouvernent, consciemment ou non, mais souvent le "jeu" en vaut la chandelle : changer nos habitudes revient à changer de vie, pour notre plus grand bien !

 

 

 

 

 

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