Pilules contraceptives : Danger !
Le professeur Henri Joyeux est un des rares médecins à avoir le courage d’alerter les femmes sur les conséquences de la prise d’hormones.
Il vient de sortir un livre-choc sur le sujet, coécrit avec Dominique Vialard, intitulé « La pilule contraceptive » qui sera disponible à partir du 20 juin 2013.
A fin mars 2013, il existe plus de 100 références de pilules dans les pharmacies françaises, si l’on tient compte des 14 anti acnéiques (comme Diane 35) détournés de leur usage initial et prescrits comme contraceptifs.
Avec les génériques, on dénombre jusqu’à 14 références pour une même molécule ! (c’est ainsi pour Moneva et Minulet, commercialisés conjointement par Bayer et Pfizer). Comme la fourchette de prix s’étend de 3.24 € jusqu’à près de 40€ la boîte, pourquoi se gêner ?
Sur ce marché très juteux ont trouve en tête Teva Santé (leader israélien des génériques avec 1 milliard de $ de ventes de pilules) et aussi Biogaran (Servier), Sandoz, Zentiva (Sanofi-Aventis).
La France est la plus grosse consommatrice mondiale de contraceptifs oraux alors qu’à l’étranger c’est le stérilet qui arrive en tête. En Chine, seules 1% des chinoises prennent la pilule. Il faut dire qu’en Chine comme au Japon, prendre un comprimé, quel qu’il soit, revient à reconnaître que l’on est malade…..
Même pour une pilule très faiblement dosée, l’apport d’œstrogènes synthétiques par millilitre de sang d’un seul comprimé à 10 microgrammes est de 10 à 50 fois plus élevé que le niveau d’œstrogènes circulant naturellement au cours du cycle. Or la femme en consomme normalement 20 jours par mois…. Et pour les progestatifs de synthèse, le calcul aboutit lui aussi à des doses par pilule, supérieurs de 10 à 100 fois à la normale.
Évidemment, plus la prise de la pilule commence tôt, plus les risques qui y sont liés risqueront d’être importants. Malheureusement, au lieu de proposer tout simplement de changer de moyen de contraception en cas d’apparition d’effets secondaires négatifs, les médecins sont formés (je vous laisse deviner par qui ....!) pour proposer de changer d’abord de marque (pas forcément de molécule…..), puis de voie d’administration si les troubles persistent….
Pour atténuer les peurs légitimes de leurs clientes, les laboratoires ont inventé le qualificatif de « semi-naturelles » à leurs hormones. Le marketing du greenwasching va jusqu’à utiliser le terme de « bio-identique ». Magie de la consonance « bio » ! Mais elles sont toujours de synthèse, même si elles sont chimiquement des « copies » des hormones naturelles. Elles n’ont donc absolument rien de « bio » ! Le ministère de la Santé même semble y croire, puisqu’il a créé une catégorie « œstrogène naturel » !
Or, depuis très longtemps, on sait que le fait d’introduire dans l’organisme des quantités anormales d’hormones, qui plus est de synthèse, augmente le risque de multiplication cellulaire. Autant les cellules normales que celles cancéreuses. Cela a été décrit dans la revue Cancer déjà en 1987.
En 1998, une étude de B. Formby et T.S. Wiley en Californie démontre entre autres que l’œstradiol inhibe l’apoptose (mort naturelle des cellules), autant des cellules saines que de celles cancéreuses. La même année, le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) classe les contraceptifs oraux et les hormones du THS comme « cancérigène classe I). Ce que le CIRC avait déjà dit en 1976, mais cela n’avait pas été médiatisé à l’époque !
En 2000, la Revue du Praticien n° 50 pages 451-460 précise dans un article destiné à la préparation de l’internat des étudiants les risques de cancer du sein avec la pilule. « La prise d'œstroprogestatifs augmente d’environ 25% le risque de cancer du sein. Ce risque est augmenté lorsque la prise a débuté avant l’âge de 20 ans. » Aucune diffusion dans les établissements scolaires.
Août 2005 : les grands médias, y compris les journaux télévisés annoncent, aux heures de grande écoute que : « la pilule est cancérigène tout comme le THS », suite à une publication de The Lancet Oncology , où le CIRC, après avoir analysé 70 publications autour du cancer du sein, classe la pilule oestroprogestative, tout comme le TSH comme substance cancérigène de type I….. au même titre que l’amiante.
Il faut aussi se rendre compte que ces hormones contenues dans les contraceptifs, une fois rejetées par l’organisme, se retrouvent dans l’environnement ! Ces hormones font partie des perturbateurs endocriniens, composés chimiques susceptibles de perturber gravement la différenciation sexuelle chez …. les animaux, comme les poissons qui du fait de leur milieu sont particulièrement exposés… [et quid de l’être humain ???]
Les principales molécules identifiées comme perturbateurs endocriniens sont le 17 alpha-éthinyl-oestradiol, et l’éthinyl-oestradiol. Au point que ce dernier vient d’être placé sur la liste des substances à contrôler dans les eaux de l’Union européenne. L’une des études menée dans le cadre du projet Seine Aval a montré que 350 grammes de moules accumulaient en 13 jours l’équivalent d’une pilule contraceptive.
Vers les 5° et 6° générations.
Comme pour les générations précédentes, les laboratoires affirmeront à nouveau que ces nouveaux contraceptifs seront sans danger ni effet secondaire négatif. Elles éviteront le surpoids et la rétention d’eau, l’acné, l’hirsutisme, les kystes ovariens et les tumeurs bénignes du sein tout comme les cancers, du sein, de l’utérus, des ovaires, l’agressivité et les états dépressifs, les maladies auto-immunes, les allergies… Et quelques temps plus tard, on refera les mêmes constats qu’aujourd’hui…
Quoiqu’il en soit, qu’on le veuille ou non, introduire dans un organisme des hormones « extérieures » (non endogènes, donc non produites par l’organisme lui-même), ne peut QUE prêter à des conséquences. En aucun cas, cela ne peut être anodin, sans effet à plus ou moins long terme. Et il en est ainsi pour toute « médication » ! Ce seul point devrait déjà faire réfléchir avant de « gober » n’importe quelle pilule, fut-elle de couleur rose et enrobée dans du miel !.....
A ce jour, des alternatives à base de plante commencent à être étudiées. Ernesto Acaro Chuquicaña a voulu savoir si la mamayupa, plante aux multiples propriétés, possédait également des effets sur la fertilité féminine. Pharmacien chimiste, diplômé de l’université San Marco au Pérou, il a présenté les résultats de ses travaux lors des Rencontres scientifiques internationales de l’été 2013 qui se sont tenues du 2 au 4 janvier à Lima.
Suite à leurs premiers résultats les chercheurs de son équipe ont mené des essais précliniques sur des animaux, et ont pu mettre en évidence les effets contraceptifs notables du desmodium. La prochaine étape sera les essais sur l’être humain, qui déboucheront peut-être sur la mise au point d’une pilule d’origine naturelle, dont les effets secondaires seraient réduits au minimum.