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Le blog de l'information alternative et de la santé naturelle

Le Moyen-âge a-t-il vraiment duré un millénaire ?

23 Novembre 2012 , Rédigé par motarcs Publié dans #Géopolitique, économie, manipulations

Quelle question saugrenue … Et pourtant !

Depuis la nuit des temps, pour peu que l’on essaie de lire un peu entre les lignes, on se rend compte qu’« On » nous raconte des histoires. En d’autres termes, il se pourrait bien que l’Histoire, avec un « H » majuscule, serait davantage une sorte de « compilation » d’historiettes, qui ont pour beaucoup été au moins « remaniées » pour s’adapter à ce que l’on veut démontrer, si elle n’ont pas tout simplement été inventées de toutes pièces, pour « assoir » en quelque sorte la légitimité de tel ou tel personnage historique ou religieux. Le glaive et le goupillon se sont d’ailleurs toujours entendus comme des larrons en foire (tout en se faisant une « concurrence féroce »), pour « contrôler » leurs peuplades, si ce n’est pour les asservir. L’ignorance et le manque d‘instruction, jusqu’à une époque très récente, soigneusement entretenues, étant la meilleure alliée des « manipulateurs ».

De nos jours, l’instruction de base étant présente, on essaiera plutôt de dissimuler ou manipuler l’information via les médias de grande diffusion. Lorsque l’Ecole publique est devenue, officiellement laïque, l’instruction a commencé à se propager. Ce qui n’empêche pas que moult écoles privées sont encore aujourd’hui « sous la coupe » d’instances religieuses diverses. Les religions ont donc toujours une influence incontestable sur la vie politique d’un pays, quel qu’il soit, et y compris le nôtre, et ce encore de nos jours. Essayez dans notre bonne vieille France de faire ce qu’un ancien chef de parti politique d’extrême droite a fait : nier la réalité de l’holocauste juif : vous vous retrouvez devant les tribunaux de la république, pour une question purement raciale à priori, mais sur un « fond » religieux. Car dans ce domaine aussi, (judaïsme), la limite entre le politique et le religieux est très floue, pour ne pas dire inexistante. Les différences religieuses ont de tous temps été des motifs de discordes politiques et de guerres de toutes sortes (voyez la Palestine aujourd’hui, les guerres du XX° siècle, celles de religion en Europe …. Il y a moins de 4 siècles). Toujours est-il que l’instruction des masses, et ces toutes dernières années, les moyens d’information modernes, ont considérablement changé la donne des capacités manipulatoires des instances dirigeantes.

Malgré tout, et depuis toujours, la grande majorité des populations, dans tous les pays, « avale » quasi sans broncher ces histoires, non pas forcément parce qu’elle y croit, mais bien souvent par mesure de commodité.

Pourtant, il y a toujours eu des incrédules, mais s’il advenait qu’ils parlent un peu trop fort, les mêmes manipulateurs « raconteurs d’histoires » s’employaient à leur clouer le bec, y compris par les pires moyens si nécessaire, dès lors que leur légitimité ou celles du pouvoir qu’il « défendaient » risquait d’être trop ouvertement remise en question.

Avant d’aller plus loin, je tiens à avertir le lecteur qui, en fonction de ses convictions, religieuses notamment,  pourra (c’est son droit le plus strict !) rejeter en bloc tout mon exposé ; car cela le heurtera trop violemment, au point d’en être choqué. Je m’en excuse auprès de lui bien évidemment. Mais l’objectivité qui m’anime m’oblige à ne pas continuer à me voiler la face (derrière des convictions toutes faites qui m’ont, comme à nous tous, été imprégnées depuis mon plus jeune âge), et à tenter de démêler au moins une partie de cet écheveau…..

Il est parfaitement concevable, que de tous temps, les divers monarques, empereurs et autres dirigeants, ont eu tendance, pour « assoir » leur légitimité (parfois très vague), à « manipuler » quelque peu leur « ascension », de façon à la rendre la plus « présentable » possible.

Prenons le cas de notre belle France.

Depuis que l’école existe, on y chantonne le refrain bien connu de « nos ancêtres les Gaulois »….. etc. … (Je passe sur le ridicule d’enseigner cela aux peuplades du Pacifique, d’Afrique, d’Asie ou des autres anciennes colonies françaises……). Et de nous décrire la vie de ces braves demi-barbares de Gaulois aux prises avec les armées romaines, comme c’est si drôlement romancé dans les albums d’Astérix le Gaulois. Dans la foulée, on nous dit que ces Romains ont succédé aux Grecs, suite à la décadence de l’Empire Grec, et qu’un Moyen-Âge de pratiquement un millénaire a suivi la propre décadence de l’Empire romain, ou plutôt gréco-romain. L’histoire officielle reste pourtant silencieuse sur les raisons précises du brusque « retour en arrière » de plusieurs siècles, quasi un millénaire, après deux civilisations méditerranéennes particulièrement riches à tous points de vue,  (trois avec l’Egypte) notamment en architecture et en sculpture, dont les édifices et statues nous éblouissent toujours autant, encore aujourd’hui, et qui ont, de tous temps, été prises pour modèles. Comment admettre, sans se poser de questions, que TOUTE L’HUMANIITE, et ce,  quasi SUR TOUTE LA PLANETE, ait régressé avec un ensemble parfait, pendant un millénaire, sans qu’un évènement planétaire grave n’ait été à l’origine de ce brusque et long retour vers cette période « noire » après des siècles de « lumière » (romaine, grecque, égyptienne, et sumérienne pour les plus connues autour de la Méditerranée) ? Pour ensuite, en l’espace de quelques siècles seulement, passer de cet âge sombre à la conquête de l’espace ????

Il se trouve qu’il existe de par le monde beaucoup d’exemples de sites où l’on a la curieuse impression que le temps des Romains est peut-être beaucoup plus proche de nous que ce que l’on admet officiellement.

Plusieurs chercheurs contemporains, mais aussi plus anciens, ont recensé les anachronismes et les incohérences, qui en quelque sorte mettent en doute l’Histoire, telle quelle nous est contée. On  désigne ces contestataires sous le vocable de « récentistes ».


Pour pouvoir se faire une opinion personnelle la plus « neutre » possible entre les tenants de l’Histoire officielle et les récentistes, il convient, au moins pour le temps de la lecture de ce document, de mettre de côté, d’oublier un instant nos bancs d’école et l’Histoire, telle qu’elle nous y a été racontée. Ce qui remettra en cause beaucoup de croyances solidement établies depuis des siècles, par ceux qui ont « écrit » (ou réécrit ?) l’Histoire.


Il ne s’agit ici en aucun cas de remplacer un dogme existant (l’Histoire officielle) par un autre (la thèse des récentistes), mais de poser des questions, qui au vu des éléments avancés par ces derniers, méritent d’être posées, et comme telles, en faire un sujet de réflexion, dont chacun bien entendu, en fonction de ses sensibilités et ses croyances, se fera en toute liberté sa propre opinion.


Un exemple, parmi beaucoup d’autres, que nous verrons plus loin, et qui « interpelle » :

Beaucoup d’entre nous connaissent, pour l’avoir visité, « notre » château de Versailles, dont la construction, telle qu’elle se présente aujourd’hui remonte aux années 1636, vers la fin du règne de Louis XIII. Les magnifiques statues que l’on peut admirer dans les jardins de Versailles rappellent immanquablement celles des civilisations grecques et romaines. Pourtant, lorsque Versailles a été construit, la civilisation gréco-romaine était censée être « éteinte » depuis plus de 1000 ans. A croire que le millénaire précédent n’a été qu’une parenthèse sans aucun intérêt culturel, artistique et architectural, et qu’il n’est bon qu’à assurer des animations folkloriques dans les divers sites dits « médiévaux »…. Pourtant, bien des civilisations, par le passé, on eues une « durée de vie » à peine supérieure…


Qui sont donc ces empêcheurs de « « danser en rond », ces contestataires, et quels sont leurs arguments ?

On trouve parmi ces récentistes :

Jean Calvin (1509 – 1564) avait déjà relevé des anachronismes, des impossibilités matérielles, donc pour lui, des impostures de l’Eglise romaine. Ce qui l'a amené à fonder le protestantisme (il ne pouvait trouver mieux pour nommer.... ce nouveau dogme !) De son temps déjà, on savait que des faux de circonstance avaient été émis, comme par exemple la fameuse Donation de Constantin, qui justifiait l’emprise de Rome sur des territoires entiers et leurs populations. Mais il faut bien admettre que le protestantisme "s'appuie" sur la bible ,qu'elle considère comme la Vérité, avec un grand V. Ce qui est très probablement très loin d'être le cas....

On trouve aussi, de l’autre côté du « channel » un personnage très connu, puisqu’il s’agit de Sir Isaac Newton (1643-1727) (vous vous souvenez, l’histoire de la pomme et de la gravité universelle ?) dont on a publié le lendemain de sa mort en 1648 son livre « The Chronology of Ancient Kingdoms Amended », monographie dans laquelle il resituait certains évènements historiques, décalés selon lui de 300 à 500 ans, d’après ses observations astronomiques et de la nature.

On trouve aussi, à la même époque, chez nous, sous Louis XIV, un jésuite, Jean Hardouin, (1646 – 1729), qui avait été bibliothécaire au collège Louis-le-Grand. Jean Hardouin déclarait que « la majorité des écrits prétendument transmis par les Grecs et les Latins avaient en réalité été réécrits par un groupe de moines bénédictins au 13ème siècle sous la direction d’un certain Severus Archontius ». Il fit bien entendu scandale à l’époque, en affirmant que la plupart des documents présentés comme « antiques » étaient en réalité des faux, fabriqués de toutes pièces entre le IV° et le VI° siècle. De plus en plus audacieux, J. Hardouin affirma que tous les conciles, avant le concile  dit de Trente (sous Paul III en 1545 étaient immaginaires … Ce qui bien entendu lui a valu, en autre qualificatifs, celui de fou !

D’ailleurs, la liste de papes antérieurs au XV° siècle fait son apparition en …. 1602 dans le Liber pontificalis ou Livred es papes, sous le titre de Anastasii bibliothecarii Vitae seu Gesta. Romanum Pontificum. 

Edwin Johnson (1842 – 1901) est aussi connu pour sa critique de l’histoire chrétienne. Dans Antica Mater, il nous explique qu’il n’existe aucune preuve documentaire fiable capable d’établir l’existence de Jésus-Christ ou des Apôtres. Dans : The Rise of English Culture et The Pauline Epistles, il affirme que la totalité du Moyen-Âge entre 700 et 1400 n’a jamais eu lieu, mais a été inventé par des écrivains chrétiens qui ont créé des personnages et des évènements imaginaires.

Il y a aussi en Allemagne ce qu’on appelle l’Ecole récentiste Allemande qui a émergée en fin du XIX° siècle, lorsque le poids de la religion s’est quelque peu amoindri dès lors que les sociétés européennes se sont laïcisées. On y trouve plusieurs noms, parmi eux : Wilhelm Kammeier (1889 – 1959) avec son livre La falsification de l’Histoire universelle  qui fut l’un des pionniers de cette école. Plus récemment, on trouve Heribert Illig et sa théorie des « siècles fantômes », Hans Ulrich Niemitz, Christian Blöss qui critiquent les techniques de datation qui proposent selon eux des dates trop anciennes. Uwe Topper a lui, publié de nombreux livres : La grande action ou Falsification du temps, et gère aussi un site internet regroupant divers travaux internationaux (Chrono-Logique).

Le mathématicien russe Anatoly Fomenko (né en 1945) de l’Académie de sciences de Russie, a édité plusieurs publications. Parmi elles Histoire, fiction ou science ?, remet totalement en cause la datation officielle. Selon lui, « Le don de Charles le Grand » (774) (Charlemagne) qui donne les terres d’Italie au pape Adrien 1er est une simple copie du « Dan de Constantin » (au IV° siècle) attribuant Rome au Pape. Fomenko a aussi utilisé la méthode du rétro-calcul astronomique. En comparant systématiquement les données pour les éclipses solaires fournies par le calcul astronomique aux descriptions de ces éclipses fournies par les anciens chroniqueurs (Egyptiens, Grecs, Romains), il trouvait partout des non-correspondances qui pouvaient être éliminées en révisant complètement la date de ces textes et en les « remontant » dans le temps à une époque plus récente. Ses travaux sont soutenus par le champion du monde d’échecs, Gary Kasparov.

Pour François de Sarre, il faut se rappeler deux évènements, décrits soit, plus ou moins sommairement, soit avec force détails, dans tous les manuels d’histoire : il s’agit de la « PESTE NOIRE », qui est, dans la chronologie officielle,  datée du XIVème siècle, (1347 – 1352) en Europe d’une part, et la peste dite de JUSTINIEN (541 – 767) dans le bassin méditerranéen. Son argument « de départ » consiste à supposer que ces deux pestes n’en formaient en fait qu’une seule, et que toute la période entre leurs deux dates, est tout bonnement nulle et non advenue !

Cette théorie posée, nous entrevoyons immédiatement des conséquences quasi phénoménales, sur toute la chronologie politique et religieuse, telle qu’elle nous a été présentée jusqu’ici.


A priori, d’accord que c’est « difficile à avaler »…… et pourtant…. Nous verrons un peu plus loin les arguments qui viendraient étayer cette thèse, et bien évidemment, ceux qui pourraient la contredire, voire la mettre en défaut !


Tout d’abord, les causes supposées (officiellement) de ces deux épidémies de peste.

  • La peste de Justinien aurait pris naissance en Egypte, pour rapidement envahir tout le pourtour méditerranéen. Bien, mais qui a-t-il eu en Egypte qui l’a déclenchée ??? Mystère. Pourquoi s’est-elle propagée aussi facilement ? Certaines sources parlent de 100 millions de victimes ! Qu’il y ait une famine, (due par exemple à de mauvaises récoltes pendant même plusieurs années consécutives) peut parfaitement être concevable dans un pays, ou même toute une région. Mais pour que ces famines soient simultanées dans toute l’Europe….. il faut qu’un changement climatique suffisamment important ait eu lieu. L’affaiblissement de la population aurait eu pour conséquence le « déclenchement » de la peste. Pourquoi cette peste s’est propagée aussi vite, aussi loin et aussi longtemps, dans des régions qui ne subissaient pas forcément, comme les Egyptiens au  départ, de famine ? Nous avons un témoignage d’un historien contemporain de l’époque, Procope de Césarée qui, en 536, notait que le soleil délivrait sa lumière sans brillance, comme un soleil en éclipse, il ne rayonne pas de façon nette. Le politicien Cassiodore observe un soleil de couleur bleue, les corps ne projettent pas d’ombres. Il y a eu un hiver sans tempête, un printemps sans douceur un été sans chaleur.

Des documents d’époque datant du règne du roi Arthur en Angleterre parlent d’un terrible « brouillard sec » obscurcissant le soleil, causant l’échec des cultures en Europe et la famine jusqu’en Chine.

  • Pour la peste noire, la version officielle nous donne un peu plus de détails : La peste noire serait une pandémie de peste  bubonique, causée par la bactérie Yersinia pestis, qui a touché la population européenne entre 1347 et 1352. Elle n'est ni la première ni la dernière épidémie de ce type, mais elle est la seule à porter ce nom. Par contre, elle est la première épidémie de l'histoire à avoir été décrite par les chroniqueurs contemporains. On estime généralement que la peste noire a tué entre 30 et 50 % de la population européenne en cinq ans, faisant environ vingt-cinq millions de victimes. Cette épidémie eut des conséquences durables sur la civilisation européenne, d'autant qu'après cette première vague, la maladie refait ensuite régulièrement son apparition dans les différents pays touchés : entre 1353 et 1355 en France, et entre 1360 et 1369 en Angleterre, notamment. Mais s’agissait-il vraiment d’une peste ? Cette vision des choses est contestée scientifiquement, bien que ces contestations soient très peu « ébruitées ». James Wood spécialiste d’anthropologie et de démographie dit : « La mort noire a été trop rapidement identifiée à une peste bubonique. Dans les autres « épisodes » de peste décrits, le nombre de morts (quelques milliers de morts tout au plus) étaient très largement inférieur à celui avancé pour cette peste noire, qui, selon certains historiens aurait fait 100 millions de morts.

A noter que les Anglo-Saxons parlent de « mort noire » (black death) et non de peste (plague) au sujet de cette catastrophe du moyen-âge. Le mot « peste », étymologiquement vient du latin « pestis » qui a donné aussi « pestilence », et qui, au Moyen-âge signifiait « fléau, destruction, malheur », ce qui n’est pas exactement la maladie que l’on nomme ainsi aujourd’hui. Y aurait-il eu traduction trop rapide, trompeuse ?

On comprend aisément que, les organismes étant affaiblis par le manque de nourriture, ils étaient forcément beaucoup plus fragiles, et susceptibles de contracter toutes sortes de maladies. Mais sur les raisons réelles de ces « disettes » ou famine, pas d’explication claire. A noter que l’on parle aussi souvent des rats qui auraient été les vecteurs de cette peste… Difficilement crédible, car si les rats étaient la cause première de cette peste, il faut quand même admettre qu’ils ne prolifèrent que s’ils ont à se nourrir… Difficile à imaginer dans un contexte de famine …


Dans ces deux cas de peste, on se retrouve avec la même question sur les bras : qu’est-ce qui a fait qu’une propagation aussi large et aussi foudroyante ait pu se produire ?


Pas plus que nous ne trouvons d’explication sur les raisons réelles du déclin de l’empire romain, qui s’est concrétisé par l’abdication le 4 septembre 476, du dernier Empereur romain d’Occident, Romulus Augustule. Pour être plus précis, ce n’est pas vraiment un manque de raisons, mais plutôt que, faute de certitude, les théories foisonnent : un professeur allemand, Alexander Demandt, a en 1984, publié une collection de plus de 200 théories sur les causes de la chute de l’empire romain. Ce qui démontre le niveau d’incertitude sur ce point.


Les récentistes eux, proposent une explication qui « résoudrait » une grande partie de ces questions, tout en soulevant un « pavé » énorme : un immense catastrophe aurait littéralement « rasé » l’empire romain. Les survivants de la société, dans un premier temps, complètement déboussolés, se sont mis ensuite à reconstruire un ordre nouveau, incarné par l’Eglise catholique. Un obscur et court moyen-âge, deux ou trois siècles tout au plus, aurait suivi le désastre. Période pendant laquelle la civilisation avait régressé. Les monuments de l’ancien Empire étaient ensevelis, les voies de communication détruites. Un grande partie de la culture écrite, conservée sur des supports fragiles avait disparu.

Ce n’est qu’à l’époque de la si justement bien dite, Renaissance que les Européens ont en quelque sorte redécouvert par bribes leur glorieux passé. Patiemment « on » réécrivit une nouvelle Histoire. Pour assoir la légitimité par l’ancienneté des hiérarchies nées de l’Apocalypse, on a « rallongé » l’origine des nouvelles dynasties dirigeantes, en faisant remonter « à très loin » (chronologiquement et géographiquement !) une mythique année « zéro », fondation de la nouvelle ère chrétienne.

Du bout des lèvres et ce, en novembre 2012, « on » commence à admettre « qu’on » s’est probablement « trompé » dans la détermination de la naissance de l’enfant Jésus de …… 8 ans…. Nous ne serions donc pas en 2012, mais en 2020 ! ….. Jusqu’à nouvel ordre …. On n’est plus à une approximation près, car de toutes façons, comme on a commencé à compter à partir du premier siècle et non pas de zéro, il en manque déjà un au départ dans la ligne du temps entre l’an +1 et l’an -1. Ce qui fait que nous sommes toujours « décalés » d’un siècle par rapport aux années : 20° siècle = années 1900 !


Un écrivain et psychiatre russe Immanuel Velikovsky (1895-1979) émet l’idée qu’une grande « amnésie collective » frappe les sociétés après une grande catastrophe. Pendant plusieurs générations, on ne parle pas, on n’aborde pas le sujet. On veut oublier l’horreur de ce qui est arrivé. Puis, on « reconstruit » un passé. Dans son ouvrage Mondes en collision (1950) il propose une thèse à priori incroyable, que tous les grands désastres décrits par les Anciens, notamment le Déluge de la Bible, auraient en fait été causées par une gigantesque comète frôlant la Terre, provoquant des raz de marée de grande ampleur, un changement climatique brutal et profond, tremblements de terre à répétitions…. Cette comète pourrait être devenue la planète Vénus (seule planète dont la rotation autour d’elle-même est rétrograde …. De plus, un satellite Soho à, en 1997, (voir dans le lien du satellite le paragraphe 'The tail of Venus") identifié une zone plasmatique émanant de Vénus et ressemblant fortement à une gigantesque queue … de 45 millions de kilomètres ! 


Les siècles précédant la catastrophe de 1348 sont connus des climatologues comme étant ceux de « l’optimum médiéval » en Occident notamment.

Sur le graphique suivant, publié par le GIEC (avant l’hystérie du réchauffement climatique actuel, qui, selon eux, serait dû uniquement au CO2 humain) on peut constater au milieu des années entre 1300 et 1400 un brusque et profond refroidissement, marquant le début de ce qu’il est convenu d’appeler le « petit âge glaciaire ».

petit age glaciaire

 

Entre parenthèse (un exemple de manipulation bel et bien actuel) pour rendre plus crédible le mensonge du réchauffement climatique actuel qui serait dû pour l’essentiel au CO² humain, le GIEC a « gommé » cette courbe en la nivelant de façon à pouvoir montrer la suivante, afin de justifier sa (fausse) théorie :

800px-Global temperature 1ka copie

 

Fermons la parenthèse, et revenons à nos moutons. Pardon, justement à ceux qui ne veulent pas bêler sottement derrière ceux de Panurge.


De nombreux contemporains du cataclysme de 541/1348 évoquent « l’air vicié », la « pestilence de l’air ».


Un autre évènement, bien plus récent, puisqu’il s’est déroulé au cours de l’été 1871 aux Etats-Unis, qui a été marqué par un été excessivement sec. L’humidité par évaporation semblait avoir disparu de l’air. Une sensation desséchée, combustible, inflammable était vraiment alarmante. Il y eu près du lac Michigan, en des lieux éloignés de centaines de miles, dans une région de plus de 1000 km² un véritable tourbillon de feu simultané. 750 personnes furent tuées sur le coup, un grand nombre de blessés, mutilés et brûlés moururent plus tard. Les survivants dirent que l’air semblait empoisonné, que des gens étaient morts  d’asphyxie. Aux USA on appelle ce drame « le grand incendie du Middle West ». La thèse de l’incendie instantané ne tient que si un évènement extérieur l’a déclenché. Certains chercheurs envisagent sérieusement que tout cela était dû au passage rapproché de la comète de Biela, comète qui s’est coupée en deux quelques années auparavant, (en 1846) et dont la queue serait venue frôler la Terre, au-dessus du Midwest. Pour les scientifiques c’est la seule explication aux combustions spontanées observées jusqu’à Chicago.


Un numéro de New Scientist (21 juin 2003) rapporte la découverte d’un cratère d’impact de météorite datant…. Du quatrième ou cinquième siècle après JC en Italie, dans les Appenins. Le cratère est un lac saisonnier, plus ou moins circulaire d’environ 125 mètre de diamètre, avec un bord relevé de manière prononcée, tel qu’une météorite d’environ 10 mètres de diamètre aurait pu le causer. Il y a une douzaine de cratères plus petits à proximité, qui pourraient être dus au morcellement de cette météorite à son entrée dans l’atmosphère. Des échantillons du bord du cratère ont été datés de l’an 312, plus ou moins 40 ans !!! Une légende dit que l’Empereur Constantin eut une vision étonnante dans le ciel, qui le fit se convertir au christianisme sur le champ et le mena avec son armée à la victoire du pont Milvius contre l’empereur Maxence en … 312. Ou cette histoire, sur un fond de vérité (l’impact) est une légende assimilée et christianisée beaucoup plus tard afin de légitimer la nouvelle religion dominante ?


Un autre désastre, en Sibérie, le 30 juin 1908 une explosion produite par un corps céleste au-dessus de la Toungunska a rasé (couché !) des dizaines de millions d’arbres. Lors de la chute, le sol et les bâtiments ont tremblé comme lors d’un tremblement de terre. Dans la ville la plus proche, Vanavara, un souffle brûlant jeta les témoins à terre, brisa les vitres et provoqua des dégâts sévères dans les récoltes. Plus près de l’impact les nomades vivant sous la tente ont été littéralement balayés par l’énorme onde de choc et leurs tentes arrachées. L’onde sismique a fait le tour de la Terre. Les nuits suivantes, dans le Caucase, au sud de la Russie, il était possible de lire à minuit sans lumière artificielle, et cela dura plusieurs semaines en diminuant progressivement. Dans la partie centrale de la zone « d’impact », il y a une dépression de plusieurs kilomètres carrés, et tout autour une centaine de cavités peu profondes de quelques mètres à quelques dizaines de mètres de diamètre. Pourtant, aucune trace au sol d’une quelconque météorite, il s’agirait donc plutôt de l’explosion soit d’une comète dite active dans l’atmosphère, soit d’un noyau cométaire, soit d’un vrai astéroïde. Ces trois versions font encore débat aujourd’hui.


Bien me direz-vous, mais si une  catastrophe du genre de celle évoquée (chute de météorite(s) ou passage rapproché d’une comète) s’était effectivement passée, il y a forcément des traces ailleurs qu’autour du pourtour méditerranéen, sur les autres continents ? Les autres civilisations qui y vivaient devraient en avoir conservé des traces ?

Eh bien OUI ! En observant attentivement les autres chronologies mondiales, on s’aperçoit d’une concordance troublante « d’effondrements » autour des années 535-540 et 1300-1400. Ce qui confirme le niveau mondial de cette catastrophe.


Officiellement, la peste dite noire des années 1340-1350 est une épidémie diffusée par les migrations des rats. Par un hasard très curieux, le siècle de la grande peste noire est aussi celui de nombre de catastrophes naturelles.

 

Aux quatre coins du globe, c’est comme si un énorme changement climatique a eu lieu.

Le subit effondrement de l’empire Maya.

Ce titre évoque immanquablement ces temples abandonnés mystérieusement dans la jungle, ruines magnifiques, recouvertes d’une végétation sauvage. Comme si le temps s’était brusquement arrêté. La disparition des Mayas qui peuplaient le sud du Mexique actuel, a fait couler beaucoup d’encre…

Dans « l’air du temps » d’aujourd’hui, on a fait l’hypothèse d’une crise écologique : une surexploitation des sols aurait obligé les Mayas à retourner à des formes d’organisation plus réduites, dans des zones plus fertiles. Peut-être…. Des scientifiques postulent aussi, que peut-être, en complément, une crise démographique aurait « cassé » le développement et aurait empêché l’approvisionnement en nourriture. L’hypothèse religieuse est aussi avancée : le fervent peuple Mayas qui distinguait des cycles dans l’histoire de leur univers se terminant toujours par la destruction du monde précédent, aurait, à l’annonce des prêtres de l’apocalypse imminente, tout simplement fui dans un mouvement de panique généralisé. Mais cela n’explique pas la forte chute de population qui eut lieu à l’époque, officiellement constatée par les historiens. Les grands centres (comme Tikal) paraissent avoir été abandonnés subitement, selon divers relevés archéologiques. Des traces d’incendie ont aussi été relevées à Aguateca.

Des historiens du climat ont aussi montré qu’une sécheresse importante en Amérique centrale a touché le Mexique entre 897 et 922 et aurait donc pu contribuer à la chute des Mayas. Un autre période de sécheresse a eu lieu de 1149 à 1167 (quelle précision dans les dates !), et qui coïnciderait avec le déclin de la culture toltèque et l’abandon de sa capitale Tula.

Il y a aussi les ruines immenses perdues dans les jungles du Vietnam, Cambodge et Laos. Angkor est mondialement connu, vestige du royaume Khmer, et dont l’abandon total au XV° siècle est toujours inexpliqué.

L’ancienne « civilisation du Mississipi » a connu son apogée entre 1200 et 1400. A partir de la fin du XIV° siècle, durant la période qui correspond à la peste noire en Europe, les populations mississippiennes déclinent brusquement, et selon les trouvailles archéologiques, les constructions seraient devenues défensives. Les spécialistes mettent en cause les gigantesques inondations du XIII° siècle. Au milieu du XIV° siècle, lors de la peste noire en Europe, la capitale Cahokia est quasiment désertée. Coïncidence ?

La chute de Constantinople serait, selon les historiens, causée par les troupes ottomanes conduites par Mehmet II le 29 mai 1453. Pourtant, Gonzales de Clavijo, écrivain espagnol, décédé en 1412, s’étonnait déjà au début du XV° siècle qu’une ville aussi immense pût comporter autant de ruines et Bertrandon de La Broquière qui était à Constantinople en 1433, soit 20 ans avant les ottomans, est consterné de la trouver déserte. La maigre escorte qui accompagnait l’impératrice Marie le peinât également. Il observait véritablement un spectre dans une ambiance surréaliste de fin du monde. La ville semble donc en réalité être en ruine depuis plusieurs décennies et ne compte plus que quelques milliers d’habitants. Lorsque les musulmans pénètrent dans la ville en 1453, l’issue du combat ne peut faire aucun doute : 700 soldats à Constantinople contre 300 000 soldats du Croissant. Ils pénètrent donc dans une cité totalement dévastée.

De l’autre côté de la planète, l’Empire du Milieu, la Chine, connait une suite de catastrophes naturelles durant tout le XIV° siècle, et tout particulièrement dans les années 1340 dans une suite d’inondations de de sécheresses catastrophiques. Déjà en 1290, un énorme tremblement de terre avait provoqué la mort de 100 00 personnes à Chihli dans la province d’Hebei. En 1303, année du grand séisme de Crête en Europe, la terre tremble aussi à Shanxi causant 200 000 morts. Aux environs de 1340 la Chine du Nord est affamée et sans secours après plusieurs défluviations catastrophiques du Fleuve Jaune. Ces bouleversements climatiques amenèrent l’avènement de la civilisation Ming en 1368. Une renaissance culturelle et matérielle va alors avoir lieu. Au début du XV° siècle, l’Etat se reconstitue. Pékin devient la nouvelle capitale et la Grande Muraille est reconstruite. Début d’une ère de prospérité qui amena les marins chinois a partir à la conquête du monde avec une flotte de près de 200 vaisseaux et 30 000 hommes, grâce à son invention : la boussole ! D’après  l’auteur Gavin Menzie, de l’ouvrage 1421, the year China discovered the world, ancien commandant de sous-marin dans la Navy, les chinois auraient fait le tour du monde et auraient notamment débarqué en Amérique. Elle était à deux doigts de la domination mondiale. Mais soudainement, l’Empire du Milieu saborda sa flotte (la plus grande du monde à l’époque) et en 1433 se replia sur lui-même pour 6 siècles !

L’Île de Pâques

Perdue au beau milieu du Pacifique, cette île frappe par l’absence de forêt, alors que les premiers explorateurs européens décrivent la présence de bois de toromiro et de sous-bois de fougères. Il existe de nombreuses traces de racines et de noix d’un palmier, le Paschallococos disperta. L’analyse des pollens contenus dans les sédiments ou des restes de repas, prouvent que plusieurs espèces d’arbres ont totalement disparu à partir des années 1500-1600. Sur les 900 statues Moaï présentes sur l’île, près de la moitié (400) restent inachevées dans la principale carrière. Comme si tout avait été arrêté subitement.

En Amérique du Sud

De 540 à 570 une longue période de sécheresse s’abat sur les civilisations de la plaine. A la même époque, naît le Premier Empire pan-Péruvien, les Huari, qui développent un système de cultures en terrasses, tracent peut-être le large réseau routier qu’utiliseront ensuite les Incas. Les régions côtières, en déclin, passent sous la coupe des Huaris, en même temps qu’en Amérique centrale on assiste à l’effondrement de la cité Etat de Teotihuacan ou la chute de Tikal, grande cité maya.

En Asie, « il pleut de la poudre jaune comme de la neige » écrit l’auteur de l’Histoire des dynasties du Sud, (Li Yanshou), des grandes chroniques chinoises du VI° siècle, et qui raconte le début d’un enchaînement fatal d’évènements survenus dans les années 530 de notre chronologie. En septembre 536 une terrible famine ravage les provinces du Nord. L’année suivant il fait si froid qu’il neige en août dans le Guizhou, région située à la latitude de l’Italie du Sud. La crise alimentaire dure des années. Des populations entières fuient de la Corée vers le Japon. La religion bouddhiste va y influencer le shintoïsme originel japonais, débutant une période de profonde mutation de la civilisation japonaise.

En Indonésie, le volcan géant Krakatoa explose en 535, d’après les scientifiques qui ont tenté de calquer l’évènement sur notre chronologie chrétienne, provoquant un véritable hiver nucléaire de plusieurs années. Un texte javanais, Le Pararaton (livre des rois) en relate l’éruption….. Ce texte aurait été écrit….. au … XVème siècle… ce qui accrédite encore une fois la thèse de la réunion des « deux » pestes de 540 et de 1340.

 Au Moyen-Orient, la majestueuse cité portuaire de Césarée, bâtie par Hérode le Grand est ravagée entre 500 et 600 par un gigantesque tsunami dont on a retrouvé les traces. L’ancien ordre antique sera détruit par ces troubles climatiques. L’Empire Perse s’écroulera et laissera place à une nouvelle religion : l’Islam.

On voit donc, avec ces quelques exemples, que, au VI° siècle et au XIV° siècle (qui, comme le suppose François de Sarre, sont probablement une seule et même époque), il s’est vraiment passé quelque chose de grave.

Mais en fait, dans ce cas, combien de siècles « fantômes » seraient « à retirer » de la chronologie officielle ? Les avis sont partagés entre les différents chercheurs. Les  plus « modérés » optent pour un minimum de 3 siècles, ceux du haut Moyen-Âge autour de Charlemagne. La tendance la plus radicale est représentée par  François de Sarre, qui pense que l’essentiel du moyen-âge est à réviser, et que les « deux pestes, du VI° siècles et du XIV° siècle seraient en fait le même évènement, mais qui a été « dédoublé » pour « rallonger » la ligne du temps.

La théorie, modérée, des trois siècles fantômes, soutenue par Illig et Niemitz s’appuie  sur l’absence troublante de traces archéologiques et aussi sur un fait étrange survenu lors de la modification du calendrier occidental, jusque-là le calendrier julien créé en 46 avant notre ère par Jules César, qui est devenu le calendrier grégorien lorsque le pape Grégoire XIII a décidé d’enlever 10 jours entre le jeudi 4 octobre 1582 et le vendredi 15 octobre 1582. Cette manipulation temporelle avait l’avantage de recadrer le calendrier julien de telle sorte que l’année officielle corresponde de nouveau avec l’année religieuse. L’équinoxe vernal (de printemps) était resitué au 21 mars. Mais pour les deux récentistes allemands, Illig et Niemitz, il y a un gros problème : il manque 3 jours de correction. Le pape Grégoire XIII n’a corrigé le calendrier que depuis le concile de Nicée (date officielle 325). Or, si nous faisons la soustraction de 325, date du concile, de 1582 (année de la réforme) nous obtenons 1257 ans. Comme le calendrier Julien dérivait d’un jour entier tous les 128 ans avec l’année solaire (donc un jour en trop tous les 128 ans), on obtient bien 10 jours. Mais le calendrier julien, créé en 46 avant JC dérive depuis cette date ! Ce qui fait que nous devrions obtenir une correction de 13 jours et non pas 10 !

D’autres étrangetés autour de notre pape Grégoire XIII sont encore à relever : au lieu de faire appel à d’éminents savants présents à Rome, le pape s’entoure de proches. Il date sa bulle du sixième des calendes de mars, rend hommage à Rodolphe, illustre roi des Romains devenu Empereur…. On imagine sans peine se retrouver plusieurs siècles en arrière….

A noter qu’un contemporain du pape Grégoire XIII, Joseph Scaliger, né en 1540 et mort en 1609 est considéré, surtout par Fomenko comme l’un des grands falsificateurs. C’est lui qui avec son De emendatione temporum (1583) pose les bases de la chronologie officielle en réévaluant l’ensemble des chronologies des anciennes civilisations (hébraïque, perse, etc.) et en les « calibrant » sur l’ère chrétienne en anno domini. Le même Joseph Scalinger va également reconstituer pendant plusieurs années la « chronique perdue » d’Eusèbe de Césarée, l’auteur et source unique des premiers siècles de l’Eglise.


Le pic de l’épidémie de peste Justinienne a eu lieu en 592, celui de la peste noire en 1348, Si l’on soustrait 1348 – 592, on obtient 756 ans….. , ce qui se rapproche de très près des 753 années, séparant le calendrier romain du chrétien….

Dans les chroniques anciennes on retrouve fréquemment l’image d’une comète malfaisante …. Comme par exemple dans les Chroniques de Nuremberg, 1493


Ceci nous amène tout naturellement à soulever la question de la notion du temps chez les Anciens : Qui compte quoi et comment ?

Pendant très longtemps, sous l’Empire Romain, la notion du temps qu’avait la population différait totalement de la nôtre. Ils n’ont pas connu de fraction de temps inférieure au jour, et plus grande que le mois. Le calendrier annuel n’existe pas. La datation historique romaine, fondée par Varron était appelée AUC (Ab Urbe Condita) soit les années écoulées depuis la fondation de Rome. Cette fondation, mythique, était censée avoir eu lieu (dans notre langage chrétien) le 21 avril 753 avant Jésus-Christ. La date de naissance (supposée) de Jésus-Christ correspondait donc à l’an 753 depuis la fondation de Rome. Mais, selon le grand historien romain TITE-LIVE, les dates d’avant 389 AUC ne sont pas vraiment certaines « car l’incendie de la ville par les gaulois a presque complètement effacé les vestiges du passé ». Sans oublier que la « fondation » officielle de Rome ne repose QUE sur la légende de REMUS et ROMULUS !!! Ou sur d’autres « versions » tout aussi imprécises. Et pour la majorité des historiens, le site de Rome était déjà habité lors de sa « fondation » officielle….

Depuis la grande peste noire (1340-50 après JC), l’Occident compte en années domini (années du Seigneur), puisque nous sommes officiellement dans l’ère chrétienne. Cette façon de compter le temps est actuellement majoritaire sur la planète, bien que d’autres calendriers existent « en parallèle » : la Thaïlande utilise le calendrier bouddhique où 2012 = 2555, les musulmans sont actuellement en 1433, et les juifs en 5773.


Mais d’où vient cette (notre) ère chrétienne ?

Elle aurait été « inventée » 5 siècles après son début par un moine totalement inconnu, Denysus Exiguus (env.470 – env.540). Il aurait donc vécu jusque au tout début  de la peste justinienne. Venu de Bulgarie, il décida de créer un nouveau calendrier « afin de calculer la date de Pâques » et il prit pour base pour la naissance du Christ l’an 753 après la fondation de Rome. (753 AUC). L’invention de ce nouveau temps, (dans les années conventionnelles 530) correspond donc au déclenchement de la grande catastrophe….. Hasard ??? Il semble en tous cas que cette façon de compter en années domini n’ait été adoptée d’abord que sporadiquement, puisque ce n’est qu’à partir du siècle de la grande peste noire, le quatorzième, que l’on commence à trouver l’expression « an de grâce », qui pourrait signifier aussi « an de survie après l’apocalypse ». Pendant longtemps les Français font démarrer l’année au mois de mars….. , comme les romains le faisaient. C’est l’Edit de Roussillon du roi Charles IX qui décide de faire débuter l’année le 1er janvier. Cette mesure ne sera pourtant généralisée qu’au siècle suivant, en 1622.

Chose bizarre, les plus anciens documents retrouvés datés par le système de Denys Exiguus remontent à AVANT l’invention du ci-devant Denys !

Il ressort de tout cela que la notion de temps en années était le seul apanage des « érudits » de l’époque, majoritairement le haut clergé épiscopal ! Le peuple lui ne comptait au mieux qu’en jours et en saisons (pour son agriculture et ses fêtes locales ou officielles). Il était donc extrêmement facile pour les « manipulateurs » éventuels de faire comme bon leur semble, ce qu’ils ne sont vraisemblablement pas privés de faire !

Toutes ces considérations nous amènent à nous poser une question on ne peut plus simple : quand finit vraiment le Moyen-Âge, et quand commence la période suivante, la Renaissance. La réponse à cette question, à priori simple, est beaucoup moins évidente qu’il n’y parait à premier abord. La réponse officielle à cette question est 1492, date de la redécouverte de l’Amérique par Christophe Colomb. Pourtant, avant lui, les Vikings y ont laissé des traces découvertes par les archéologues, les Romains, les Phéniciens, les Chinois et peut-être aussi des Africains. D’autres préfèrent 1453, date de la chute de Constantinople, qui a marqué la fin du monde Romain.

Si l’on continue d’admettre (le temps de cet exposé), qu’un cataclysme a eu lieu dans les années 1340 de notre chronologie officielle, il se serait écoulé environ 150 ans jusqu’au début de la Renaissance. Ce qui représente environ 5 générations…. Le temps « d’oublier » le cataclysme passé, et repartir d’un autre pied, …..  après une période intermédiaire (moyenâgeuse) de 150 ans !


Ce qui nous amène à ceux qui ont repris les rênes du pouvoir après le cataclysme qui a causé l’effondrement de la civilisation gréco-romaine : L’Eglise Romaine (tiens, tiens….encore Rome….) telle qu’elle est nommée actuellement, que je préfère appeler dans ce contexte la Papauté naissante, puisque les papes à ce moment-là n’étaient « que » de simples évêques, le titre de pape ne leur a été attribué que plus tard….Comment ça ? « Naissante » ??? Le premier pape n’est donc pas le vénérable Saint-Pierre !?! Allons, tout le monde sait que la chrétienté a débuté quelque part au Proche-Orient, à la naissance de Jésus dans une pauvre étable, entre le bœuf et l’âne, (bien que l’on ignore totalement en quelle année il est né réellement, et où…. Nous y reviendrons plus loin).  Bien sûr, on sait aussi qu’il y a eu des « couacs » dans la papauté : des antipapes, Avignon, etc.  Oui ! Sauf que….. Il existe une multitude de listes de papes … la plus officielle, L’Annuario pontificio, émane bien entendu du Vatican…. Mais, car il y toujours un « mais », cette liste n’a commencé à faire surface que très, très, tardivement : au XVI° siècle ! Où est l’original, pour autant qu’il y en ait un ??? Dans la même veine, à noter que les Manuscrits de la Mer Morte, au moins dans la partie rendue publique : aucune mention claire d’un quelconque Jésus-Christ, ou d’une Vierge qui aurait enfanté, alors qu’ils sont prétendus contemporains (rédigés entre le III° siècle AV-JC et le I° siècle AP-JC) et ils auraient donc dû y laisser des traces claires….. À moins qu’il y en ait, et qu’elles n’accréditent pas la thèse développée par la Bible …. La question reste sans réponse à ce jour, car les derniers rouleaux ont été rendus publics fin 2001, et semblent ne pas avoir apporté « d’illumination » sur ce point….. Et il serait fort étonnant qu’il en sorte quelque chose de concret….


En France, et pour les provençaux tout particulièrement, la tradition des crèches (les santons, voire les crèches vivantes qui se rejouent encore aujourd’hui tous les ans avec la « scénette » de la Pastorale) est toujours extrêmement vivante. Pour un provençal, ça ne fait aucun doute, Jésus n’est pas né à Bethleem, mais en Provence. Pour eux, une bonne partie de la vie du Christ se serait déroulée dans la vallée du Rhône. Tout comme il y a en Provence, les Saintes Maries de la Mer, dédiée aux trois Marie. Marie-Madeleine serait morte en martyre à Ephèse en Asie mineure, mais peu importe, son crâne serait conservé dans l’église gothique de Saint-Maximin dans le Var. Et des « anecdotes » comme celle-ci, il y en a autant que de pages dans la bible…. Des contradictions « à la pelle » !


Revenons à nos papes, et  encore plus précisément à leur demeure d’Avignon, le Palais des papes que sept d’entre eux, français, auraient occupé officiellement, « parce qu’ils étaient dérangés par « l’agitation » de Rome ». Ils y seraient venus entre 1309 et 1376. A noter que le pape est d’abord et avant tout Evêque de Rome, ce qui fait qu’on a un peu de mal à croire qu’ils se soient ainsi « exilés » rien que pour ne pas être dérangés …. Précisément par ceux qu’ils étaient censés administrer … . Le comté Venaissin a d’ailleurs été vendu par la Reine Jeanne de Provence au Pape Clément VI pour 80 000 florins d’or, et n’a été réintégré à la France qu’en ….1791 ! Ce palais des papes d’Avignon est une véritable forteresse…. Pour protéger qui de quoi ou de qui ???


Mais si la chrétienté ne serait née qu’au IV°/XIV° siècle, et de plus en France, quid du Vatican ? Une recherche rapide nous apprend que la construction de ce vénérable Palais a réellement débuté au….. XV° siècle. Auparavant on trouve trace des restes d’une ancienne « villa » romaine, plus ou moins agrandie et aménagée au fil du temps. A noter également que le Vatican, dans sa liste des papes, qu’il édite officiellement depuis …… 1912, est extrêmement prudent et évite soigneusement de la numéroter…. Ce sont les médias qui nous annonçaient dernièrement, lors de la nomination de Benoit XVI qu’il était le 265ème de cette liste.


Il se trouve aussi, près de Chalons, à Cluny très précisément, dans une petite bourgade perdue au sud de la Bourgogne, et qui abrite aujourd’hui l’Ecole des Arts et Métiers, les ruines de la plus grande église jusque-là jamais construite par l’Homme. Les conditions et la date exacte de sa construction sont relativement brumeuses, généralement les historiens la datent autour de l’an 1000 (de notre calendrier). Aujourd’hui il n’en reste plus grand-chose, environ 8%. Les guides locaux parlent de la Maior ecclesia ! Elle n’a été dépassée en grandeur que par ….. Saint-Pierre de Rome, quelques siècles plus tard (entre 1500 et 1620). L’édifice de 187 mètres de long sur 90 de large de Cluny fut presque entièrement détruit pendant la révolution française. Deux nefs parallèles, les trois clochers tombèrent sous les coups des démolisseurs. C’est en 1930 qu’un chercheur américain a commencé de fouiller le site…. Alors que la population locale avait totalement oublié jusqu’à son existence …. Après 130 ans seulement. Ce qui prouve, s’il en était besoin, la fragilité de la mémoire humaine. Selon la version officielle, le plus grand édifice religieux de l’époque, perdu en pleine cambrousse bourguignonne, serait né du songe d’un moine….


On se retrouve donc au nord de la vallée du Rhône avec le plus grand édifice religieux à Cluny, ….. et, plus au sud de cette même vallée, Avignon et le palais des papes, énorme forteresse, que seuls sept papes « exilés de Rome », auraient habité.


Tout ceci pourrait effectivement donner à penser que le christianisme a pris naissance en France, et qu’après le cataclysme qui a ravagé la face du monde, il a donc pris le relais en quelque sorte de l’ex empire romain. On comprendrait donc mieux que le christianisme né en France, les premiers papes français ont construit la gigantesque forteresse d’Avignon, puis, une fois déménagés à Rome (d’ailleurs POURQUOI Rome ???!!!) ils se sont empressés d’y construire une église un peu plus grande que celle de Cluny, Saint-Pierre de Rome … . A propos du Palais des papes d’Avignon, Prosper Mérimée, lorsqu’il a visité la région a dit : « On dirait une citadelle d’un tyran asiatique plutôt que la demeure du vicaire d’un Dieu de paix. » De quoi voulaient-ils se protéger ? Des Romains, de quels « ennemis », ou tout bonnement d’un éventuel nouveau cataclysme ???


Oui, tout ça est bien joli, mais les églises existaient AVANT le XIVème siècle, non ? Bien entendu, et d’ailleurs beaucoup d’entre elles sont érigées sur des ruines d’anciens « temples ». Ces anciens temples détruits partiellement ou totalement lors de la catastrophe, ont ensuite été reconstruits pour être « récupérés » par le christianisme naissant. Le christianisme ne s’est pas généralisé du jour au lendemain. Très loin de là !


Si nous revenons à Jésus, il est notoire qu’on ne trouve aucune mention concordante avec ceux de la Bible dans les écrits de l’Empire Romain, d’un personnage qui aurait quand même dû y laisser des traces, si on lui attribue effectivement l’importance que la Bible lui donne. Pareille « absence » du côté égyptien cette fois, si l’on remonte encore plus loin, à « l’exode d’Egypte » et de la traversée « miraculeuse » de la Mer Morte.

Jésus est-il un personnage ayant réellement existé au moment de, (ou juste après) la catastrophe, une sorte de philosophe fondateur d’un nouvel ordre moral, en ces temps effroyables ? A noter le nombre de fois où Jésus est représenté en habits médiévaux…..

Cette thèse serait encore une explication directe d’un autre grand « mystère » : le suaire dit de Turin. Lorsque l’Eglise a enfin accepté que les scientifiques en fassent la datation, ça a été la stupeur générale, la date annoncée par les spécialistes se situait à la charnière des XIII° et XIV° siècles ! Erreur ont crié les uns, faussaire ont crié les autres… A ne pas oublier, ce suaire est apparu EN France, à Lirey en Champagne en 1357, donc juste après la datation de sa « fabrication »…. . Tout s’expliquerait si l’histoire de Jésus-Christ s’était déroulée en France ….

Un moyen-âge de 1000 ans semble de moins en moins certain, en tous cas de plus en plus discutable. Bien entendu, ceux qui ont fabriqué ces histoires se sont efforcés de détruire autant que possible tout élément qui pourrait mettre en doute leurs fables et qui n’aurait pas été détruit par le cataclysme.

 

Mais il reste malgré tout une quantité de monuments dont l’emplacement, la taille ou la chronologie sont totalement incohérents.

Par exemple, à Autun, en Saône et Loire, on trouve énormément de vestiges de l’empire romain, comme les remparts, remarquablement bien conservés, ou les portes romaines de l’Arroux et St-André. La cathédrale St-Lazare mérite aussi le détour. On y trouve une représentation tout à fait inhabituelle des 12 signes du zodiaque, totalement différente de celles que l’on est habitué à voir. On note aussi que les scènes représentées sur certains chapiteaux font penser plus à la mythologie nordique qu’à des scènes de la Bible. Sur l’un de ces chapiteaux on voit un homme au regard de supplicié. Logiquement il devrait s’agir de Jésus avant sa mise en croix. Mais alors pourquoi est-il en train de jouer de la musique sur une sorte de carillon ?


Il n’y a pas qu’en France que l’on relève des « anomalies ». En Croatie, le Palais de Dioclétien qui se situe à Split est aussi une curiosité : construit au III° siècle (284-305 apr. JC), cet immense palais est dans un état de conservation tel que l’on a peine à croire qu’il a … 1700 d’âge. Et ce qui est encore bien plus déroutant, c’est que les maisons construites lors de l’apogée vénitienne de la renaissance sont littéralement « imbriquées » dans la construction romaine, et forment un ensemble architectural parfait. Partout et de tous temps, les habitants d’une région ont toujours été très portés à « récupérer » les pierres des anciennes constructions qu’ils avaient sur place, peut-on raisonnablement croire que plus de 1000 ans se soient écoulés entre les constructions romaines et vénitiennes ? A croire que les constructions vénitiennes ont été construites juste après les romaines… ce qui nous ferait passer presque sans transition du 4° au 14° siècle !!!


Autre élément troublant, celui que tous les numismates qui ont eux-mêmes fait des recherches ont constaté un jour ou l’autre : les pièces de monnaies antiques ne sont pas enfouies aussi profondément qu’elles devraient l’être par rapport aux pièces dites médiévales. En outre, dans toutes les collections numismatiques, les pièces médiévales occupent une place ridicule par rapport aux dix siècles officiels du moyen-âge ! En moyenne, 60% des monnaies retrouvées sont antiques, 30% modernes (de 1500 à 1900) et 10% médiévales (476 – 1492).

La représentation de la tête du souverain qui frappait la monnaie était chose habituelle chez les romains, tout comme le fait qu’à de très rares exceptions près, la date d’émission n’était jamais mentionnée. Par contre, pas d’effigie sur les monnaies médiévales, pour la raison (officielle) que cela exigeait une habileté que les artistes de cette époque n’avaient pas. Ce serait concevable pendant quelques décennies, juste après la catastrophe, mais qu’il ait fallu attendre 1000 ans pour brusquement à la si bien nommée « renaissance » se retrouver avec une pluie ininterrompue de découvertes prodigieuses ? Difficilement acceptable…


Dans toute la « panoplie » de rois qui auraient défilé sur le trône français, il en est un qui mérite un examen un peu plus approfondi, c’est le règne de Philippe le Bel de 1285 à 1314. Il se pourrait fort que ce roi ait été contemporain du désastre, au moins du début, puisque les premières calamités ont commencé au tout début du XIV° siècle par le gigantesque tremblement de terre de la Méditerranée. Une analyse critique de son règne donne l’impression qu’il doit soudain faire face à un évènement très grave. Il multiplie les émissions de nouvelles monnaies, comme s’il fallait faire face à une pénurie. (Ce qui nous renvoie aux états occidentaux du XX° et du XXI° siècle, qui, pour assumer la reconstruction après la deuxième guerre mondiale ont désindexé les monnaies nationales de l’étalon or, ce qui leur a permis de « faire marcher la planche à billets », livrer les finances des Etats, pieds et poings liés, au cartel bancaire, et aussi tout comme aujourd’hui les USA avec le dollar…). La politique de Philippe le Bel semble incohérente, (panique du pouvoir ?) car aux dévaluations succèdent les réévaluations. Entre 1306 et sa mort, il doit faire face à des révoltes populaires et aussi à des nobles qui exigent le retour à la bonne monnaie.

Sans oublier que la Papauté s’est installée en Avignon en 1309…. Deux petites années après l’anéantissement de l’Ordre du Temple en 1307 …. Encore un hasard ??? Pourquoi une telle persécution de cet Ordre du Temple, d’ailleurs….. Etaient-ils des survivants du cataclysme qu’il fallait faire taire à tout prix ? Encore une « analogie » curieuse avec ce qui se passe de nos jours, en 2012 : les monnaies en circulation, et en tête le dollar et l’Euro, n’ont plus AUCUNE valeur autre que celle que les marchés financiers font SEMBLANT de leur accorder…


Encore une remarque : Toutes les visites commentées par des guides assermentés de divers sites, villes, monuments historiques, etc., que j’ai eues l’occasion de faire, que ce soit en France ou à l’étranger, ont un point commun curieux : La très grande majorité des dates des divers évènements que l’on nous relate, se situent soit avant le IV°-V° siècle apr. JC ou après le XIV° -  XV° siècle apr. JC. Entre les deux, on a l’impression que presque rien ne s’est passé. Et si l’on creuse un peu les dates d’évènements qui tombent quand même dans cette fourchette, on se rend compte que ce n’est qu’une estimation et qu’on n’a pas de certitude quant à leur réalité.

Prenons le cas de ce « sacré Charlemagne » qui représente à lui tout seul, une icône intouchable. Seulement quand on essaie de voir d’un peu plus près, on trouve beaucoup (trop ?) de choses plutôt surprenantes, qui pourraient indiquer une éventuelle manipulation. Le couronnement de Charlemagne a eu lieu le 25 décembre 800 à Rome par le pape Léon III nous dit l’Histoire. Sur les pièces de monnaie censé le représenter on voit un empereur romain Karolus en tous point identique à ceux de l’Antiquité …. 4 siècles après ! L’année de naissance de Charlemagne est imprécise : 742, 747 ou 748. Le lieu est inconnu…. Pour un fils de roi (puisqu’il serait le fils de Pépin le Bref)…. La plus grosse anomalie est la chapelle palatine d’Aix-la-Chapelle qui ne colle pas vraiment à la période où elle aurait été construite. Officiellement, elle a été bâtie de 792 à 805. De style antique modernisé, la chapelle démontre une avance technologique sans équivalent pour l’époque. Elle semble en « avance » de deux siècles sur l’histoire architecturale. Pour couronner le tout, il n’existe pas de document de l’époque mentionnant la chapelle, hormis une lettre d’Alcuin d’York savant anglais et…..  conseiller de Charlemagne…. La source d’information principale du règne est un opus VITA KAROLI  imprimé pendant la renaissance, en 1521. Les « anomalies » continuent aussi ici : le nom de l’auteur supposé (Eginhard) n’est pas indiqué dans le texte original, mais a été ajouté après coup par l’abbé de Reichenau. Les universitaires actuels admettent eux-mêmes que La Vita Karoli est bourrée d’incohérences. Alors, ce sacré Charlemagne, a-t-il existé réellement, ou « sert-il » simplement à remporter glorieusement la victoire sur les méchants païens ?


Alors, si tout (ou une partie) de tout cela était vrai, quelle serait alors la chronologie disons plus vraisemblable ?

Avant de tenter d’en brosser les grandes lignes, quelques précisions sur les dates qui vont être indiquées ici.

La datation scientifique admise internationalement utilise généralement pour « dater » un évènement passé le terme « XXXX year B.P. » ce qui se traduit par « XXXX années Before Present » sachant que le Présent en question n’est pas aujourd’hui, mais a été choisi et fixé définitivement à l’an 1950 de notre ère chrétienne. (Entre parenthèses figure le nombre d’années depuis 2012, et pour une lecture ultérieure, ce chiffre entre parenthèses devra chaque année être augmenté d’une année).


Nous refaisons donc un saut en arrière jusqu’aux derniers temps de l’empire romain :

- 900 ans B.P. (il y a environ 962 ans)  L’Empire Romain est encore prospère (vers 450/1050) grâce et/ou malgré toutes les évolutions qui se sont produites depuis sa fondation. Le climat particulièrement doux (l’optimum médiéval) permet la culture de la vigne jusqu’en Grande-Bretagne, les Vikings colonisent le Groenland (la Terre Verte !). Les édifices publics, (devenus nos églises) recouvrent l’ensemble du territoire. Elles servent de tour de guet, de marché municipal, de lieu de fête, de réunion politique, etc… Les grandes basiliques, consacrées à l’Empereur divinisé et aux grandes cérémonies dédiées à Jupiter. Si l’usage des clochers de nos églises comme tour de guêt peut vous surprendre, imaginez-vous un instant un clocher provençal, actuellement surmonté d’un joli campanile en fer forgé surmonté d’une croix bien entendu, qui supporte la cloche qui sonne les heures et ….. qui avertit du danger ! Je n’invente rien c’est écrit en toutes lettres ici.

-850 ans B.P. (il y a environ 912 ans) Soudain une comète apparaît avec une très longue chevelure. Mauvais présage pour les anciens (à propos reste-t-il déjà des bribes d’une tradition orale chez ces mêmes anciens à ce sujet, suite à des passages précédents d’objets célestes dévastateurs ?). Le soleil se voile, perd son éclat (vers 1100) et le monde plonge dans l’obscurité pendant peut-être 18 mois. Un jour blafard ne dure que quelques heures. Le passage rapproché (peut-être impact) déclenche une série  d’énormes séismes, de tsunamis, ravage partout des cités entières, Rome, Césarée (date attribuée 540), Antioche (date attribuée 526) et Constantinople, ainsi qu’en Chine. Le climat si doux depuis des générations se refroidit, et c’est le début du petit âge glaciaire. Les récoltes périclitent et la famine s’installe. Des millions de personnes meurent atrocement (date attribuée 1315-1320). Le cannibalisme pourrait expliquer l’apparition de ces histoires d’ogres qui dévorent les enfants. L’âge sombre (dans tous les sens du terme) s’installe pour environ 2 siècles.

-750 ans B.P. (il y a environ 812 ans)  Après ce cataclysme, se passent un ou deux siècles, durant lesquels, l’humanité se retrouve abandonnée à elle-même, sans ressources, et vouée à ses plus bas instincts de survie. Toute morale s’écroule, les gens fuient les villes en ruines (Décaméron, 1349). Des parents abandonnent leurs enfants, les mœurs deviennent folles. Certains veulent vivre ce qu’ils pensent être leurs derniers jours dans le plaisir absolu, au mépris de toute loi humaine…. En somme ce que l’on décrira comme la « décadence romaine». ? C’est le vrai moyen-âge, le temps d’oublier à la fois le monde d’avant, rasé par le cataclysme, que les survivants effacent petit à petit de leur mémoire. Vivotant très difficilement au jour le jour, regroupés dans les forteresses (châteaux-forts) et autour des églises rebâties sur les ruines des anciens temples païens ou romains, ils se sont lentement réorganisés en petites communautés regroupées sous l’autorité d’anciens officiers de l’Empire romain, devenus seigneurs et chevaliers. Pendant que, réfugiés dans des citadelles, les futurs « maîtres du monde » sont en train de réécrire l’histoire entre nos années 1100 à 1500. Ils fabriquent ainsi la Guerre de Cent Ans, les conflits entre les royaumes de France et d’Angleterre, surgissent ainsi des personnages surréels comme Jeanne d’Arc, Clovis, Charlemagne. Pendant que Philippe le Bel tente de réorganiser l’Etat. La capitale impériale est déplacée à Avignon, et le même Philippe le Bel fait procéder à l’arrestation des Templiers, derniers représentants de l’ancien ordre romain dont ils avaient pu sauvegarder une partie des richesses.

C’est dans une ambiance de chaos total que le souverain pontife qui a succédé à l’empereur met en place le nouvel ordre mondial. La plus grande partie des archives historiques est perdue dans la catastrophe, et sera remplacée par une nouvelle histoire que le pouvoir épiscopal est seul à rédiger… en tous cas jusqu’à l’invention de l’imprimerie, c’étaient les « moines copistes » qui œuvraient.

Tout d’abord il faut détruire les traces du passé qui subsistent encore, quelques écrits, des monuments païens comme les mégalithes et les temples antiques, et « récupérer » ce qui peut être « transposé » dans les nouvelles croyances. On substitue un culte à un autre, on efface les couleurs et les peintures de « l’ancien monde ». On réinterprète les statues, les fresques… Tous ceux qui ont conservé un savoir d’avant, sont éliminés (les sorcières que l’on brûlait sur les bûchers ….).

La nouvelle chronologie se fabrique petit à petit, grâce à la cohorte de moines copistes au service de la papauté. On fabrique pour les besoins de la cause tous les écrits qui accréditeront le nouveau dogme. Ce qui peut se faire sans trop de problèmes, le peuple étant très majoritairement inculte, et les « contestataires » réduits au silence et/ou éliminés. Le concept du temps long, le temps historique n’existe pas, en dehors de l’élite. La mémoire d’homme est la référence la plus reculée que le commun des mortels connaisse. L’expression « On n’a jamais vu ça, de mémoire d’homme ! ), est encore très largement et couramment utilisée aujourd’hui lors des catastrophes naturelles (les inondations de 2010 par ex.).

L’Eglise catholique peut donc sans trop risquer de contradiction affirmer qu’elle existe depuis 1000 ans. Les divisions administratives de l’église (paroisse, épiscopat….) sont calquées sur celles de l’ancien régime, les grandes fêtes païennes sont conservées et sont simplement renommées. La plus importante, celle de la Renaissance du Soleil, le « Soleil invaincu » devient Noël et célèbre un évènement complètement inventé : la naissance de Jésus.

Des souverains, chrétiens au possible, sont contés par les troubadours : Charlemagne, Saint-Louis, des « conversions » à grand spectacle : Clovis, etc. etc. ….

Bientôt le Pape, nouveau souverain impérial peut retourner à Rome qu’il a fait dégager des décombres pendant des années. Le nouvel ordre mondial peut commencer à imprégner l’humanité.

-500 ans B.P. (il y a environ 562 ans) On déblaie les voies de circulation et on redécouvre les statues. On utilise à nouveau la perspective et on redessine des portraits. On redécouvre les anciennes routes maritimes, grâce aux anciennes cartes, comme celles de Piri Reis. Pendant la renaissance, l’époque de l’ancien Empire est de nouveau à l’honneur. Même si les souverains laïcs contestent le pouvoir absolu de l’Empire spirituel que l’Eglise catholique romaine a constitué, ils ne peuvent empêcher le calendrier Grégorien de voir le jour. Pour christianiser le passé, les historiens de la renaissance imaginent des rois et des évènements complètements fictifs : Clovis, le Don de Constantin, les croisades sont rétro-datés. Ceux qui pourraient ou veulent contester sont traités de fous (J.Hardouin parmi beaucoup d’autres) d’hérétiques et on les élimine.

L’on a ainsi masqué une réalité cataclysmique cyclique, tout en instaurant un nouvel ordre mondial, et pour « calmer les esprits » ce qui a toujours été le souci premier de tout pouvoir, le nouvel ordre religieux promet la résurrection dans un « autre monde meilleur» pour tous ceux qui auront sagement suivi ses préceptes. L’Enfer éternel pour les autres….

Ne vient-elle pas d’une certaine façon de le faire, une forme de résurrection, ….. et ce, dans notre monde ?


Encore une fois, cette façon de « décrypter » les dogmes que l’Histoire  nous inculque si généreusement, parsemés de contradictions, incertitudes, et il faut bien le dire mensonges délibérés, ne doit en aucun cas devenir ou servir un nouveau dogme. Mais simplement aider à « ouvrir » les esprits de façon à permettre au lecteur de prendre un recul salutaire qui lui permettra d’atteindre, je l’espère tout au moins, une meilleure compréhension du monde dans lequel nous vivons et dont nous faisons tous partie intégrante, puisque l’énergie vitale qui nous anime est Une et Universelle.


Références et bibliographie :

L’incroyable catastrophe

Chronology of the Ancient Kingdoms Amended

History, fiction or science ? Anatoly Fomenko, Mithec, 2004

Décaméron – Boccace, 1349-53

Où est donc passé le moyen-âge – François de Sarre

Cronologo.net

L’archéologie interdite Colin Wilson, Alphée 2006

Pour en finir avec le Moyen-Âge – Régine Pernoud, Ed. du Seuil 1977

Décadence Romaine ou Antiquité Tardive ? – Henri-Irénée Marrou Ed. du Seuil, 1977

Trente-trois questions sur l’histoire du climat – Emmanuel Le Roy Ladurie, Pluriel 2010

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J
Euh.... Lorsque vous dites que le Moyen-Age ( européen ) que vous amputez de plusieurs siècles par rapport à ce que nous apprend l'Histoire que vous appelez " officielle " , a régressé dans le domaine artistique - vous parlez de la statuaire - il me semble que vous oubliez les chefs d'œuvre que sont les cathédrales gothiques ( oui, je sais, ce sont des édifices religieux, mais ça compte, tout de même ! ) L'art gothique vaut largement l'art gréco-romain . Ensuite, le monde Denys le Petit est loin d'être un inconnu, et tºut le monde sait depuis longtemps ( on le savait déjà au temps des successeurs de Charlemagne ) qu'il s'était trompé dans ses calculs, et que Jésus est né " au temps du roi Hérode" en avril , en l'an - 4 ou - 6 ou -8 avant .... l'ère chrétienne . Mais lorsque l'on s'est rendu compte de l'erreur, on a jugé compliqué et inutile de rectifier le calendrier . Par ailleurs, les épidéMies de peste sont récurrentes : la peste qui survint originellement de Marseille au début du XVIII é me siècle, ou encore en Chine à la fin du XIX é é siècle, et bien auparavant, à l'évoque d'Alexandre le Grand ! Néanmoins, je vous rejoins sur un point: bien des biographies de personnages historiques sont assez floues ( Clovis fut-il baptisé en 496, 498 ou 500 ? La date de naissance de l'empereur Constantin Ier se situe, selon les historiens, dans une fourchette de ans; Combien de conjurés au meurtre de César ? Le seul chroniqueur contemporain qui en parle, Nicolas de Damas, vivait à .....Damas, et Plutarque ou Dion Cassius sont bien tardifs <br /> . Enfin, comme dit par ailleurs, les Français n'ont pas attendu Jules Ferry pour apprendre à lire et à écrire ( l'école des "curés" , c'était tout de même une école ). Cordialement
E
Avant même de finir le premier paragraphe, je suis au regret d’annihiler votre postulat de départ.<br /> Avant 1789, la population française savait mieux lire et écrire qu'après. Par conséquent, les français étaient bien moins stupides avant, on aurait eu bien du mal à leur faire avaler des histoires.<br /> <br /> Je réagirais à mesure de ma lecture de façon linéaire.<br /> <br /> L'instruction de masse est effective et efficace depuis le XVIème siècle.<br /> <br /> &quot;nos ancêtres les gaulois&quot; est une référence au Second Empire. Avant cela, les populations se référaient à Jeanne d'Arc.(trop chrétienne pour la Troisième République)<br /> <br /> D'un point de vue méthodologique vous commettez une erreur. Ce n'est pas parce que l'Europe connait une régression que le Monde s'arrête. Au contraire. L'Europe du Vème siècle perd la quasi-totalité de son Histoire du fait des invasions germaniques (et non barbares - ces braves gens parlent le latin et sont chrétiens) les rares bibliothèques sont perdues. <br /> Un fait historique anodin vous est visiblement inconnu. Les bibliothèques considérables ne peuvent à l'époque exister que dans les pays du sud où le papyrus existe. Les grandes bibliothèques sont donc à Alexandrie, Césarée, Carthage et Byzance (cette dernière par import)<br /> Toutes ces bibliothèques sont ensuite sous contrôle musulman et seront détruites par l'Islam.<br /> La Renaissance Européenne, c'est justement la fuite des copies byzantines vers l'Occident. Avant, nulle connaissance de l'Antiquité en Europe (hormis quelques diffusions par l'Espagne)<br /> <br /> L'art néo-classique de Versailles est dû à la Renaissance. Et ces statues d'inspiration gréco-latine ne naît pas à Versailles, au contraire, le roi de France apparaît comme étant en retard sur les villes italiennes.<br /> <br /> Concernant Calvin, vous oubliez de précisez qu'il s'agit d'un extrémiste (je suis réformé) qui rejette en bloc tout ce qui est venu avant lui. Dans ces conditions, une bonne part de ses accusations n'ont d'autre but que de décrédibiliser l'adversaire. En restant honnête, il n'avait ni tort ni raison.<br /> <br /> Pour ce qui est de la Peste. En effet, les auteurs anciens citent &quot;pestis&quot; toute calamité. C'est pour cela que les auteur médiévaux vont ensuite renommer &quot;Peste&quot; la maladie venue de l'actuel Kazakhstan. <br /> Les auteurs anciens faisant probablement référence (selon les symptômes) au choléra.<br /> <br /> L'abdication de l'empereur Romulus Augustule met fin à l'Empire Romain d'Occident. Pour les historiens d'Occident. Pour les contemporains, l'Empire Romain d'Occident ne cesse qu'en... 1945.<br /> Il n'y a qu'un Empire en Occident : L'Empire Romain (dont sont exclus les slaves). <br /> Dans les esprits et les faits, l'empire antique est prolongé par les pratiques de Charlemagne, Clovis et les autres, tous se présentent dans leurs textes comme &quot;consul senatus romane&quot;<br /> <br /> Vous évoquez la numérotation des années de l'ère chrétienne. La validation de ce calcul est tardif, d&quot;où des erreurs. Jusqu'au XIIème les dates sont romaines, implémentées des valeurs de règne (et c'est pas drôle quand il faut dater un document...)<br /> La mise à plat impose une date que tout le monde sait fausse ! Ils sont partis des 33 ans du Christ (date de son exécution) pour fixer sa date de naissance. Sans considérer qu'il pouvait avoir plus; que les datations pouvaient porter à confusion. (iatus date du gouvernement de Pilate et date de règne de l'Empereur à cette époque mal fixée) <br /> Tout le monde reconnait que Jésus est né soit en -8 soit en -6 soit en -4. Et en avril en plus !<br /> Qu'est-ce que ça change pour le discours ?<br /> <br /> Je vous ferais la même remarque que celle que je fais à la plupart des &quot;récentistes&quot; Quoi qu'anti-religieux vous considérez comme vrai la chronologie et le fait religieux. Ce que les chercheurs ne font pas.<br /> La vision récentiste est européano-centré, considérant que les textes européens sont la seule source de vérité. Vous oubliez que l'Europe est le parent pauvre de la culture romaine.<br /> Malheureusement nous avons perdu toutes les grandes bibliothèques : Alexandrie, Carthage, Byzance, Césarée et Tyane, Segovie et Cordoba. (par la faute d'envahisseurs non chrétiens d'ailleurs)<br /> Mais l'Histoire ne s'arrête pas. c'est à partir des documents venus de Byzance que nous construisons notre chronologie bien pauvre de documents écrits (quoique)<br /> <br /> Pour ce qui est du Giec, on est d'accord. (comme quoi)<br /> <br /> Vous évoquez aussi les déficits démographiques et les creux climatiques. Il est évident que notre planête connait régulièrement des phases chaudes et des phases froides. Nous quittons d'ailleurs l'une de ces phases chaudes.<br /> En quoi cela remet-il en cause la chronologie ?<br /> <br /> Vous tirez un trait sur les événements des VI-VII-VIII-IX et Xème siècle comme s'ils n'avaient pas existé ou qu'ils reflétaient les siècles suivants. C'est ennuyeux. J'ai, chez moi, des preuves documentaires de mes ancêtres des Xème, XIIème et XIVème. Et cela ne se recoupe pas.<br /> <br /> Votre haine de l'Eglise catholique vous masque une réalité simple : l'occident n'a tué son Empire qu'autour de l'An Mil. Avant, toutes les titulatures des souverains sont romaines ! (Clovis, roi des Francs, est avant tout consul)<br /> <br /> Vous oubliez aussi que le monde n'est pas ouvert et connu de tous uniquement depuis la découverte des Amériques. Jules César (et les grecs avant lui) fait interdire le commerce de la soie parce que cela fait fuir les capitaux romains vers l'Orient (à l'époque la Chine - il faut attendre l'Islam pour que cela désigne le Moyen Orient)<br /> Le monde globalisé n'a jamais cessé d'exister.<br /> Les récentistes nous proposent une version de l'Histoire écrite par l'Eglise Romaine. Comme si le reste du monde nous avait attendu pour exister !!!
M
Tout d'abord merci de l'intérêt que vous avez porté à mon article, et du long commentaire que vous avez pris la peine de rédiger.<br /> Comme je l'avais signalé dans mon article, celui-ci n'est pas plus qu'un sujet de réflexion, et ne se veut en aucun cas un dogme destiné à en remplacer un autre ....<br /> Je me permettrai juste de rappeler que TOUS les écrits dits &quot;historiques&quot; que nous possédons lorsque nous essayons de remonter plus de quelques siècles en arrière ont passés par les mains des copistes de l'Eglise dite &quot;Romaine&quot;. Eus seuls avaient la &quot;Connaissance&quot; et eux seuls décidaient de ce que le peuple était autorisé à savoir. Ne vous déplaise...<br /> J'ai fait aussi la généalogie de ma famille, et me suis heurté, comme tous les généalogistes à la &quot;barrière&quot; des guerres de religion des années 1600. Avant cette date, pour pouvoir remonter plus loin, il n'y a quasi aucune chance en-dehors des &quot;livres d'histoire(s)&quot;.... dont les manuscrits qui sont arrivés jusqu'à nous ont été écrits, par qui à votre avis ???<br /> Devant les mensonges et les manipulations exercées de tous temps par tous les pouvoirs, civils ou religieux, il est au moins permis d'avoir un &quot;doute&quot; sur l'exactitude des faits sinon des légendes, et donc aussi des dates,rapportés dans ces écrits. <br /> Je parcours quantité de sites dits historiques en France ou ailleurs, et me trouve à chaque fois, devant les explications du guide officiel que me &quot;pilote&quot;, devant le même &quot;trou noir&quot;, en gros entre le 4° - 6° siècle ap.JC et la renaissance 14° - 16° siècle. Tout ce qui se serait passé entre temps vient toujours de la même source ....<br /> Toutes ces dates intermédiaires éventuelles peuvent être sujet à discussion quand à leur crédibilité, je dis bien TOUTES !!! Et ce, dans toutes les régions.Visitez la forteresse de Dioclétien à Split en Croatie .... Un exemple parmi beaucoup d'autres ....<br /> Enfin, je n'ai aucune haine de quelque sorte que ce soit envers l'Eglise, catholique ou autre, simplement je prends avec d'énormes pincettes tout ce qu'elle essaie de me faire croire, tout comme n'importe quel gouvernement de n'importe quel bord, chez nous ou ailleurs.<br /> J'ai un défaut, j'en conviens, je réfléchis avant &quot;d'avaler&quot; quelque chose, et suis toujours prêt à le remettre en question. Nos &quot;certitudes&quot; d'aujourd'hui seront forcément remises en cause à la lumière de nos acquis de demain.<br /> Enfin contrairement à ce que vous affirmez, les récentistes n'acceptent justement pas la chronologie religieuse. En tous cas pas comme elle nous est présentée... sans au moins se poser des questions... Il paraît que c'est le propre de l'homme ....<br /> Bien cordialement