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Le blog de l'information alternative et de la santé naturelle

Octobre rose, invitations médiatiques au dépistage du cancer du sein

1 Octobre 2012 , Rédigé par motarcs Publié dans #Medecines, Recherches, Ethique

Malgré le matraquage médiatique dont les femmes sont les victimes malgré elles en ce début d'automne, il commence à se faire entendre "un autre son de cloche", y compris dans des médias de grande diffusion, et qui remet en doute la présentation officielle de ce que la médecine allopathique appelle (à tort) "prévention".

Depuis près de 10 ans toutes les femmes âgées d'au moins 50 ans reçoivent une invitation à participer au dépistage systématique du cancer du sein par mammographie.

Les arguments présentés sont les grands poncifs habituels :

- le dépistage sauve des vies,

- le taux de mortalité des femmes dépistées est inférieur de 30%

- plus on détecte tôt une anomalie, plus on a de chances de guérir.

Selon la Collaboration Cochrane,en 2008 déjà, les bénéfices supposés du dépistage systématique étaient, "pour autant qu'ils existent, très faibles, le partage entre les effets bénéfiques et ceux délétères étant extrêmement difficile".

En 2012 cette même Collaboration Cochrane a fait une nouvelle évaluation tenant compte des études publiées depuis sa première parution :

Il peut être raisonnable de participer au dépistage du cancer du sein par mammographie, mais il peut être tout aussi raisonnable de ne pas s'y soumettre, parce que ce dépistage présente aussi des dommages.

Si 2000 femmes sont examinées régulièrement pendant 10 ans, une seule d'entre elles bénéficiera réellement du dépistage par le fait qu'elle pourra éviter la mort par cancer du sein parce que le dépistage aura permis de le détecter plus précocément. La réduction absolue de la mortalité par cancer du sein est donc de 0.05 % !

Dans le même temps, 10 femmes en bonne santé, deviendront, à cause du dépistage, des patientes décrétées abusivement cancéreuses et seront traitées inutilement. Ces femmes perdront une partie ou la totalité de leur sein et elles recevront souvent une radiothérapie et parfois une chimiothérapie. Le traitement de ces femmes qui étaient en bonne santé augmente à l'évidence leur risque de mourir, par exemple d'une maladie cardiaque ou d'un cancer.

De plus, environ 200 femmes en bonne santé seront victimes d'une fausse alerte. Le stress psychologique de l'attente du résultat pour savoir si elles ont vraiment un cancer et ensuite celui de la suite des soins peut être très sévère.

Elles éprouveront de l'anxiété, des soucis, du découragement, des troubles du sommeil, des problèmes relationnels avec leur famille, leurs amis et leurs connaissances et des changements dans leur libido. Cela peut durer des mois  et à long terme, certaines femmes se sentiront plus vulnérables devant la maladie et consulteront plus souvent un médecin.

Ces chiffres proviennent d'études randomisées de dépistage par mammographie. Cependant, depuis que ces essais ont été effectués, les femmes d'aujourd'hui demandent aussi un avis médical plus tôt qu'avant, dès qu'elles ont détecté quelque chose d'anormal.

Les études les plus récentes suggèrent que le dépistage par mammographie peut ne plus être efficace pour réduire le risque de décès par cancer du sein. Le dépistage ne réduit pas le risque global de décès, ou le risque de décès par cancer, y compris celui du sein.

Extrait de la brochure publiée par le Nordic Cochrane Center en 2012 et traduit en français par le Dr Thierry Gourgues, disponible sur www.cochrane.dk

Quelques idées reçues, largement "exploitées" par les médias :

  • Non détectée, toute anomalie se développe et aboutit inexorablement à la mort

              FAUX : Certains cancers n'évoluent pas, voire régressent. D'autres évoluent si lentement qu'ils n'auront pas de conséquence sur la vie de la personne qui en est porteuse.

  • Le taux de mortalité par cancer du sein est réduit de 30% chez les femmes qui participent au dépistage.

             FAUX : Le chiffre annoncé de 30% de réduction du RISQUE de mortalité par cancer du sein. Mais ce chiffre est trompeur. Il convient de le ramener au nombre réel de vie sauvées, donc de risque absolu. L'avantage du dépistage est alors infime. En effet sur 10 ans, 3 femmes sur 1000 meurent d'un cancer du sein. La réduction absolue de ce risque est donc de 0,1% (1 femme sur 1000). Ce chiffre a été fortement revu à la baisse par un groupe de chercheurs indépendants en 1999, pusiqu'en fait il serait de 0.05% en absolu !!!

  • Le dépistage organisé entraîne moins de traitement lourds chez les femmes dépistées.

             FAUX : Plusieurs études ont montré au contraire un taux de 20% de mastectomies (ablation du sein) chez les femmes dépistées.

  • Parmi les premiers à avoir oeuvré pour le dépistage organisé, les Anglais envisagent de revoir toute l'information donnée aux femmes. En France : Pas un mot sur le sujet.

             VRAI : Les autorités anglaises ont décidé de remettre à plat toutes les données sur le dépistage du cancer du sein. A l'inverse, en France, l'évolution des connaissances et la remise en cause du dépistage qui en découle ont très peu d'écho.

Contrairement à la façon dont les femmes sont trompées, les hommes sont beaucoup plus complètement et honnêtement informés sur le dépistage du cancer de la prostate. On leur parle des effets délétères graves en terme de surdiagnostic et de surtraitement de cancers inoffensifs qui n'auraient jamais posé de problème mais dont le traitement entraîne souvent une impuissance permanente et parfois une incontinence.

Pourquoi cette différence....... de traitement ???

Pour peu que l'on ne se laisse pas abrutir à priori par les publicités qui fleurissent toujours à la même époque dans tous les médias, on peut vraiment se demander si la médecine actuelle ne cherche pas, au moyen de ce qu'elle appelle abusivement "la prévention", donc les dépistages systématiques, à "rabattre" le plus grand nombre possible de CLIENTS pour les chimiothérapies, tri-thérapies, radiothérapies et autres mutilations chirurgicales. Et ce, dans tous les domaines de maladies chroniques (cancer, sida, diabète, cholestérol, problèmes cardio-vasculaires....), puisque le "suivi médical" permet une "fidélisation" du client (patient ô combien...) à vie..... Jackpot assuré !

Et ceci au mépris le plus profond et absolu des êtres humains ainsi (mal)traités....

Comment peut-on en effet accorder le moindre crédit aux publicités télévisuelles actuelles qui mettent en scène des acteurs du showbiz et qui vantent les mérites du dépistage du cancer du sein (octobre rose). En même temps on à droit à la publicité pour le vaccin antigrippal (toujours avec les mêmes mensonges), viendront ensuite les "horreurs" des malades de la mucoviscidose en attente de greffes (préparez vos dons... en prévision du téléthon), ensuite la journée "contre" le sida (autre arnaque politico-médico-pharmacologique). Etc., etc. ....

On vante les produits (toxiques) de la pharmacopée chimique, exactement de la même façon que l'on vante les boissons genre soda (coca et autres).

Combien de temps faudra-t-il encore pour que la population refuse de se laisser endormir (et empoisonner) ainsi ?

Des solutions dites "alternatives" existent pourtant, certaines sont pratiquées (en cachette pour éviter les sanctions) par des médecins (voir la médecine du Docteur Hammer, les fractals de Haddad, le dictionnaire des malaises et maaldies de Jacques Martel, etc, etc.) ..... Et ces solutions, elles, ont un taux de réussite tel, que la médecine allopathique, elle, ne peut même pas imaginer dans ses rêves les plus fous.

Notre si prétentieuse médecine allopathique fait totalement fi de toute la partie émotionnelle attachée à la genèse et/ou développement de toute maladie, quelle qu'elle soit, et tout spécialement toutes les formes de cancer.

Mais elle sera bel et bien obligée d'admettre un jour que cet aspect "immatériel" de la Vie existe aussi bel et bien, et que, comme on commence à l'entrevoir, c'est l'immatériel (l'énergie vitale) qui gouverne le physique et non le contraire....

Le jour où son caducée décidera enfin de sortir la tête du sable... pour autant qu'il le puisse encore.... un grand pas sera fait....

 

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C
je publie, non pas une réponse pour ou contre les mammos, mais une simple réflexion d'homme : ma femme à subit suite à une très grave accident une série de scanners, radios,... elle n'avait pas le choix c'était ca ou la mort. Passons, lors d'une simple visite chez le médecin (pour de l'administratif, et oui, le médecin sert aussi a ca) ; quelle n'a pas été ma surprise de s'entendre dire, &quot;bon a part çà (les papiers)!! Depuis combien de temps n'avez vous pas vu votre Gyné?? Devant le chiffre (apparement stupéfiant) donné par ma femme, nous nous faisons la réflexion suivante, si le généraliste est le trait d'union entre l'homme et la santé, il ne faudrait pas non plus qu'il sorte de son rôle, nous ne sommes pas des enfants, et notre vie, comme sa conduite, nous appartient encore, que cela lui plaise ou pas!. Suite donc à cette réponse, qui à été motivée par un, : vous savez lorsque j'étais plus jeune, le gyné, c'était comme les garagistes, tous les six mois, ou du moins après chaque visites, des problèmes annexes survenaient - bizarrement je me sens en meilleure forme depuis que j'ai oublié d'y aller.--<br /> Mais enfin Madame dit le médecin, vous ne vous rendez pas compte,....blablabla. Et dans la foulée celle ci (femme médecin) rédige une demande d'examen mammo et écho à l'hôpital tout proche, qui comme par hasard vient d'ouvrir un département 'recherche cancer du sein' - ainsi que pratiquement l'ordre de ce rendre chez le Gyné. Elle paru également choquée de se voir refuser l'accès aux parties 'intimes' pour le frottis! La rapport avec l'accident grave du début : a la question de savoir la dose approximative de rayonnement absorbée suite aux radios et scanner, la réponse fut, je ne pense pas, nous n'avons (les médecin) pas d'informations négatives sur la question.